chapitre 107 image
Tout cet aveu de ma mère me surprend beaucoup, elle a répondue à bon nombre de mes questions, mais d’autres viennent maintenant s’ajouter. Tout en me racontant cela j’ai sentie qu’elle avait pris du plaisir, mais qu’elle cherchait aussi un exutoire.

Je reste bouche bée devant elle, cherchant encore à comprendre comment j’ai fait pour ne pas la voir, je me revois pendant l’acte, et pourtant à aucun moment je n’ai dirigé mon regard vers elle. Persuadée d’être seule avec mon chéri, je me suis concentrée sur mon plaisir et celui de Guillaume.

Ce que je ressens en moi est bizarre, je suis déconcertée, embarrassée, surtout pour Guillaume, d’avoir été vu ainsi, mais également excitée, émoustillé d’avoir été ainsi exposée devant ma mère.

Beaucoup de sensations contraires se bousculent en moi, tandis que ma mère attend que je prononce un mot.

Maman : tu sais, je m’en veux ma chérie, je n’aurais pas du
Moi : je…
Maman : ma chérie, ça va ?
Moi : oui, mais… je ne sais pas quoi dire
Maman : est-ce que tu m’en veux ?
Moi : non pas du tout maman
Maman : c’est juste que, je ne pouvais pas le garder pour moi, je me devais de te le dire
Moi : je sais, je te comprends
Maman : merci
Moi : je ne peux pas t’en vouloir, et souviens toi, il m’est arrivée la même chose, quand je t’ai vue avec cet homme sur le canapé
Maman : oui je m’en souviens très bien, c’est ce à quoi j’ai repensée d’ailleurs en te voyant

Ma mère se redresse pour venir m’enlacer tendrement, ressentant son corps nu contre le mien. Qu’elle sensation, quel plaisir, juste après avoir eu cet aveu, cette excitation soudaine. Après cette étreinte, sous mes yeux se dévoile à nouveau ce même tableau.

J’oubliais le temps d’un instant, que nos intimités étaient aussi proches. Cette vision ne fait que me provoquer, je repense alors aux limites à ne pas franchir. C’est si dur parfois de résister, surtout lorsque le désir est intense.

Mais je reprends mon souffle, je me calme, mon esprit devient plus claire. Ma mère me demande encore si tout va bien, puis je me permets de lui poser mes dernières questions.

Moi : est-ce que c’est normal, que je sois excitée après tout ce que tu viens de me dire ?
Maman : hum, je le pense oui, nous avons une certaine relation, nous aimons nous regarder l’une, l’autre dans son plaisir, sans interférer. Et je me rappelle avoir pris énormément de plaisir, au moment où tu m’as surprise, avec cet homme sur le canapé

Au fond de moi cette réponse me soulage, il est vrai que nous partageons une relation toute particulière, mais parfois ça fait du bien de l’entendre, de savoir que tout est normal. Pour nous du moins.

Moi : c’était très dur alors pour toi aussi de résister ?
Maman : hum oui, je suis ta mère, mais j’ai aussi des faiblesses, et la curiosité en fait partie
Moi : je sais alors de qui je tiens cette faiblesse ahaha
Maman : les chiens ne font pas des chats ma chérie ahaha
Moi : c’est bien vrai ahaha
Maman : par contre je voudrais te dire une chose
Moi : oui je t’écoute
Maman : je suis ta mère, je t’aime énormément et plus encore, mais je ne tiens pas à être grand-mère à mon âge, alors la prochaine fois, pas d’excuses tu utilises des préservatifs
Moi : oui maman, désolée, sur le moment je ne me suis plus contrôlée
Maman : je comprends ma chérie, je suis aussi passé par là tu sais, mais un accident est très vite arrivé
Moi : je ferais plus attention promis, par contre, en parlant de préservatifs, je n’en ai bientôt plus
Maman : pas de soucis, je vais en reprendre, d’ailleurs j’en aurais peut être besoin aussi prochainement
Moi : oh, ah bon ?

Rien n’est encore fait, mais elle a un bon feeling avec un homme parmi les trois prétendants. Elle attend d’en savoir plus sur lui, de voir où leurs échanges les mèneront, elle veut faire ça bien, pour elle, comme pour moi.

Nous sommes dans le bain depuis un bon moment maintenant, l’eau commence d’ailleurs à devenir froide, ce que je ne supporte pas. Nous sortons alors toutes les deux, je regarde attentivement le corps de ma mère, puis je lui dis tout en rigolant, que si elle prévoit de voir un homme, qu’il faudra penser à tailler un peu ce buisson.

Elle se regarde, puis son regard me fixe en me disant qu’elle y pensera le moment venu, que pour l’instant, il n’y a pas besoin de tailler quoi que ce soit. Nous sortons toutes les deux de la salle de bain, passant le reste de la soirée devant un bon dîner, puis une émission du vendredi soir.

Ce n’est que lorsque je regagne ma chambre que je vois quelques messages de mon chéri sur mon téléphone.

Guillaume : […merci mon cœur pour ce moment...]
Guillaume : […je t’aime...]
Guillaume : […tu me fais la tête ?...]
Moi : […je ne te fais pas la tête ahaha, j’ai laissé mon tel dans ma chambre, j’étais avec ma mère…]
Guillaume : […ahah ok désolé, je m’inquiète trop vite...]
Moi : […je trouve ça mignon, t’inquiète…]
Guillaume : […au fait du coup, je n’ai pas eu ma réponse…]
Moi : [… oO ? c’était quoi la question ?…]
Guillaume : […euh, quand tu allais sortir toute nue de la douche, pourquoi tu m’as dis de ne pas m’en faire ?…]
Moi : […oh oui, ahaha, en fait, ma mère m’a déjà vue nue, voila tout…]
Guillaume : […euh ok, mais elle aurait trouvé ça chelou, non ?…]
Moi : […non, en fait on a l’habitude de se voir nue quoi, même là ce soir on a prit un bain ensemble…]
Guillaume : […ah ok, comme avec ta cousine, tu me surprends toujours…]
Moi : […c’est peut-être juste que tu n’as pas l’habitude, mais beaucoup font ça, et avec ma mère je n’ai pas de problème à me montrer nue…]
Guillaume : […c’est vrai que de mon côté c’est plus strict…]
Moi : […après ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec la nudité en famille…]
Guillaume : […oui, en tout cas, je suis à l’aise maintenant avec la tienne ahaha <3 <3…]
Moi : […je me mets toute nue quand tu veux alors, et je vais te dire un secret, j’adore te voir tout nu aussi hihihi <3…]
Guillaume : […chiche ahaha…]
Moi : […ok chiche…]
Guillaume : […je t’aime mon cœur, bonne nuit, et profite bien de ta journée demain <3<3<3…]
Moi : […bonne nuit mon piti cœur, je t’aime <3<3<3<3…]

J’adore toujours nos échanges le soir avant de nous endormir, je pose mon téléphone, j’éteins ma lumière. Dans mon lit je repense à tout ce qui vient de se passer, surtout à l’aveu de ma mère. Je pense surtout à mon chéri, le pauvre, exposé malgré lui aux yeux de ma mère.

Si un jour je devais lui dire ça, je crois qu’il en serait rouge de honte pendant des jours, donc il ne vaut mieux pas qu’il le sache. En attendant, c’est le sourire aux lèvres que je m’endors paisiblement…
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