chapitre 95 image
Toute la nuit dernière, je n’ai cessé de repenser à tout ce qui a pu se passer entre ma mère et moi. Nos aveux, nos discussions mais surtout le moment où je lui ai dis avoir eu un désir envers elle. Elle l’avait très bien deviné, mais elle semblait aussi en avoir à ce moment là. Un désir commun qu’elle a su contrôler contrairement à moi qui allais sûrement me lancer dans une histoire sans fin.

Car oui je comprends parfaitement ce que veux me dire ma mère, ces limites à ne pas franchir, pour ne pas perdre cette relation que nous avons toutes les deux. Nous nous faisons confiance au plus haut point, partageons même un certain plaisir à se voir nue, et plus encore. Mais aller plus loin, franchir ce pas interdit, nous emmènerait sans doute dans des situations incontrôlables.

Il y a sûrement dans le monde des personnes qui vivent la même situation, ou d’autres qui sont déjà allés plus loin. Je ne sais pas ce qu’elles ont pu traverser, les joies comme les douleurs, peut être des problèmes familiaux si le secret a été révélé, ou alors le fardeau que cela peut occasionner à vivre tout cela dans le silence.

Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, il n’y a sûrement pas que le plaisir, et c’est cela que ma mère redoute, c’est pour cela qu’elle ne souhaite pas franchir ce pas.

Notre relation est déjà toute particulière, notre secret serait sans doute mal interprété par les membres de notre famille, ou encore d’autres personnes. J’ai pris le risque de tout dire à Thierry, le moment où je me suis sentie mal, et que j’avais besoin d’en parler.

Heureusement pour moi, mais également pour ma mère, Thierry est quelqu’un de posé, de réfléchi, il a su par ses mots, me redonner confiance, et m’aider comme à son habitude. Je repense aussi à mes expériences avec Jordan et Karine, des histoires qui sont à la fois excitante mais pas facile à vivre. Surtout que je repense à mes dernières vacances, où tout était différent puisque je suis amoureuse de Guillaume.

Je suis jeune, comme ma mère me la dit, je découvre la vie, les sentiments, le plaisir, mais aussi les problèmes, les questionnements, les angoisses. Il y a tant de choses qui me reste à parcourir, et je suis chanceuse d’avoir été guidé jusque là par une mère présente, aimante, et soucieuse.

Elle est mon pilier, celle sur qui je peux me poser quand je vais mal. Celle sans qui, je n’en serais pas là aujourd’hui.

Je pense qu’il est important de se remettre en question par moment, pour savoir où on en est dans notre vie, mais aussi pour nous permettre d’avancer, de grandir. En parlant d’avancer, le temps passe, je n’ai pratiquement pas vu défiler la journée, tandis que je revois ma mère le soir, avec qui je passe un bon moment, un bon repas, un bon film, une belle soirée.

Je n’ai pas grand-chose à apporter à ma mère, si ce n’est que ces moments là que nous partageons. Des moments mère fille, une complicité dans chaque instant que je souhaite d’ailleurs à Nora et sa mère.

Mais je vais très vite le savoir, car aujourd’hui je la retrouve chez elle pour notre journée pâtisserie, durant laquelle j’espère en savoir plus sur elles.

La dernière fois que j’ai vu Nora, elle se questionnait beaucoup sur le plaisir qu’elle éprouvait à écouter sa mère faire l’amour. J’ai su lui parler avec mes mots, mon expérience, mais surtout le même vécu, qui la beaucoup surpris je dois dire. Mais ce que je souhaite surtout pour Nora, c’est qu’elle puisse partager des moments avec sa mère, qu’elle n’a pas su avoir jusque là.

J’arrive en bas de chez elle, avec mon sac plein de provisions pour de bons gâteaux. Lorsqu’elle m’ouvre elle est toute contente de me voir, nous prenons le temps de tout poser, puis de discuter un peu avant de se lancer.

Et quel joyeux bordel nous avons mis là, heureusement que nous avons la journée pour nous, parce que vu l’état de la cuisine, nous allons avoir du sacré ménage à faire avant que sa mère ne rentre. Nous nous amusons comme des folles, de la farine sur nous, un œuf cassé, le batteur qui en met partout, comme je vous l’ai dis, c’est le bordel.

Après avoir terminé la préparation, nous mettons le tout au four, puis pendant ce temps là, nous nous installons sur le canapé, avec de quoi boire. Nous parlons de beaucoup de choses, naturellement je viens à lui demander comment ça se passe pour elle depuis la dernière fois que je suis venue.

Nora a encore un peu de mal à me parler de tout ça, mais je lui dis qu’elle peut me faire confiance, puis que je suis là pour l’aider aussi. Elle le sait très bien, elle me dit avoir totalement confiance en moi, c’est juste qu’elle n’a pas encore l’habitude d’en parler ouvertement.

Nora : hey bien… pour tout te dire, je t’ai écouté
Moi : et ?
Nora : et je me suis fais plaisir en écoutant ma mère avec un homme
Moi : oh c’est arrivé quand ?
Nora : mardi soir, elle est rentrée vers 23H, ils sont allés directement dans la chambre
Moi : ahaha ok, et tu te sens mieux, ou tu as encore des questions qui te tracasse ?
Nora : beaucoup moins en fait, j’y ai pris beaucoup de plaisir, je me sens plus libre en fait, peut être parce que je t’en ai parlé
Moi : peut être oui, ça fait toujours du bien de pouvoir en parler quand ça ne va pas
Nora : oui c’est vrai, merci encore

Je lui dis que c’est tout à fait normal, que ça me fait plaisir de pouvoir lui venir en aide. Elle me dit aussi qu’elle se sent plus à l’aise avec ça, qu’elle se sent mieux en présence de sa mère, qu’elle partage à nouveau des moments toutes les deux. Elles se sont expliquées un peu, surtout sur le fait que Nora se posait pas mal de questions, mais que maintenant, et surtout après avoir longuement réfléchie, elle est heureuse pour sa mère.

Christine a bien voulu en savoir un peu plus sur ces fameuses questions, mais Nora la rassurée en lui disant avoir pu en parler avec moi, et que tout va pour le mieux maintenant. Un jour peut être elles auront une discussion plus approfondie sur le sujet mais pour l’instant cela leur va à toutes les deux.

C’est en entendant cela que je suis fière de moi, fière d’avoir pu aider Nora, que la situation puisse s’arranger petit à petit. Bien sûr nous ne laissons pas le sujet ainsi, nous continuons d’en parler, avec un peu plus d’aisance que la première fois.

Puis tout en discutant, Nora semblait vouloir me dire quelque chose, de plus secret. Je l’ai très bien sentie, je ne l’ai donc pas lâché. Devant mon insistance, elle n’a pas pu résister, puis avec sa bouille toute timide elle a commencé à se livrer peu à peu.

Je dois avouer que je suis totalement surprise lorsqu’elle me dit avoir pensée à moi un soir. Je n’ai pas tout compris de suite, puis elle répéta, et je compris qu’elle s’était donné du plaisir en pensant à moi, mais surtout au fait que je me masturbe en écoutant ma mère.

Après quoi elle est devenue toute silencieuse, timide, ne sachant plus quoi me dire.

Confidence pour confidence, je lui avoue également avoir pensée à elle dans la même situation. Nous finissons par en rire toutes les deux, c’est sûrement le fait de partager la même histoire qui nous a emmener à cela. Car bien que Nora soit une jolie fille je n’éprouve pas forcément d’attirance pour elle.

Toutefois je suis contente pour toutes les deux, je suppose que du côté de Christine elle sera plus épanouie dans ses prochaines rencontres, sachant que sa fille est heureuse pour elle. J’aurais sans doute des échos de la part de ma mère lorsqu’elles se parleront sur le site ou autres.

Après avoir longuement parlé, la fin de la cuisson arrive, nous regardons ce fameux gâteau, il m’a l’air parfait, alors sans tarder nous nous attaquons à la suite. Une garniture à la crème pour le rendre plus beau, et plus délicieux qu’il ne l’est déjà.

Que de bordel qui se rajoute encore dans cette cuisine, heureusement, nous en avons fini. Nous mettons notre chez d’œuvre de côté, puis nous nettoyons le tout. Une fois le nettoyage terminé, nous nous posons de nouveau sur le canapé pour parler tranquillement.

Les discussions ce font plus sages, nous parlons de nos amis, des devoirs et autres, tandis que l’heure passe. Il est temps pour moi de rentrer, je ne manque pas de prendre une part du gâteau pour en ramener chez moi, puis je salut Nora, en la remerciant pour cette journée.

Une fois chez moi, ma mère ne tarde pas à rentrer, je lui montre bien entendu la part du chez d’œuvre réalisé avec Nora. Ma mère en a déjà l’eau à la bouche, mais nous gardons cela pour le dessert de ce soir.

C’est une bonne journée qui s’achève, un bon moment passé avec ma mère, sans trop parler de ce qui a été dit entre Nora et moi. Il ne reste plus que le week-end avant de reprendre les cours, de retrouver mon chéri et mes amis.

Je dois dire que j’ai tellement hâte de revoir Guillaume, qu’il me prenne dans ses bras, qu’il m’embrasse. Vivement la rentrée…
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