chapitre 133 image
Après avoir entendu le récit de ma mère quant à sa soirée avec Marco, je n’avais qu’une envie, retrouver Guillaume et lui sauter dessus. Je me sens un peu stupide de mettre braqué comme je l’ai fait suite à ce qui s’est passé pour Marguerite.

Mais cela était plus fort que moi, je me sentais mal pour elle, alors que je devrais tout de même continuer à vivre mes expériences comme le dit Estelle. Pour le coup, je n’ai pas su gérer mes émotions comme d’habitude, heureusement pour moi que Guillaume est très compréhensif et toujours patient.

J’en parle avec ma mère, lui racontant tout d’abord ma soirée avec Estelle et ses parents, puis la rencontre de deux garçons, ainsi que ce qui s’en est suivie une fois rentré du Bowling. Elle sait que je n’ai rien fait de mal, pourtant j’avais l’impression quelque part de tromper mon chéri, le fait de parler avec un autre, de lui plaire et d’avoir envoyé cette photo.

Ma mère me confronte à une chose, en me demandant si ses garçons ne connaissent pas Guillaume, ou alors ses amis. Je n’y avais pas du tout pensé, et je me mets à baliser, à tourner toutes sortes de situation dans ma tête.

J’espère vraiment que ses garçons ne sont pas du genre à montrer aussitôt à leurs amis, les photos des filles qu’ils ont pu rencontrer. Dans quel cas, je crains le pire si cette photo arrive aux yeux de Guillaume.

Ma mère essaie tout de même de me rassurer, que ce n’était sûrement qu’un jeu sur le moment, et qu’il n’y aura pas de suite. C’est tout ce que je souhaite, je ne voudrais pas décevoir mon chéri pour une photo, surtout que je ne voulais pas y figurer dessus.

Je finis par lui parler du point de vue d’Estelle, sur l’histoire de Marguerite, et ma mère est d’accord avec ce qu’elle dit. Que je ne dois pas me heurter, m’imposer une limite à ma vie dès que quelque chose se passe autour de moi. Mais elle sait mieux que quiconque comment je suis, et elle sait que c’est tout à fait normal pour moi de me sentir aussi mal pour ma camarade.

Elle a toujours essayé de me sortir de cette spirale dans laquelle je me plongeais pour le coup. Elle faisait toujours de son mieux, mais le déclic devait venir de moi, selon la psy que je suivais toute petite.

Et je pense que ce déclic, je le trouve aujourd’hui, il m’en aura fallu du temps, et il en faudra sûrement encore pour totalement me sortir de là. Toute la nuit, je vais me remettre en question, repensé à tout mon chemin parcouru. Revoir des situations extrêmes de mon passer, que je peux trouver aujourd’hui tout à fait banales, ou sans grand intérêt. Une nuit à comprendre que j’aurais pu mainte et mainte fois éviter des situations de crise ou autre en ne rapportant pas les problèmes des autres à ma personne.

Après toute cette nuit à cogiter dans mon lit, je passe la journée de dimanche comme une marmotte tranquillement installée dans mon lit. Je continue à me recentrer, mais également à discuter sur mon téléphone avec Guillaume, mais aussi Karine, avec qui j’échange beaucoup. Elle me pose toujours autant de questions sur mon chéri et moi, en allant très loin sur les sujets intimes.

Mais c’est ma cousine, et avec elle je me confie aussi librement qu’avec ma mère, surtout après tout ce que nous avons partagé. Ce qui a pour effet de me titiller un peu, et je pense que ça doit être aussi le cas pour elle. De son côté il n’y a pas de garçon en vue, ou du moins ils sont déjà en couple. Mais elle me dit avoir qui l’intrigue en ce moment, qu’elle préfère attendre encore. Pour le coup je me demande bien ce qui peut se passer de son côté.

En parlant de tout cela, elle a hâte de me revoir aux vacances, passer des heures, voir des nuits avec moi et peut être plus comme elle s’amuse à le dire. Je ne peux que rire devant sa folie, je m’y vois déjà, à profiter des beaux jours pour me balader avec elle et mes cousins, et voir ce que ces vacances me réserve.

Discuter avec elle toute cette journée, n’a fait que de m’exciter. Je suis dans ma chambre, alors je me dis pourquoi ne pas me laisser aller à une caresse. Je ferme doucement les yeux, je glisse ma main vers mon intimité, puis je suis coupée par la voie de ma mère.

Elle m’appel depuis la cuisine, car il est l’heure de dîner. Je n’ai vraiment pas vu le temps passer, tout au fond de mon petit cocon. A table nous parlons de tout et de rien, puis je passe le reste de la soirée devant la télé avec ma mère. Et pris par la fatigue je vais me coucher, surtout que demain c’est lundi.

Une nouvelle semaine qui s’annonce, mais les règles restent inchangés, du moins jusqu’à nouvel ordre. L’ambiance est donc toujours aussi calme, je retrouve comme à mon habitude mes amis et mon chéri.
Pendant les cours, je ne suis pas vraiment, je pense sans cesse. Des pensées mêlant mon chéri et ma cousine, surtout après lui avoir parlé hier. Je n’ai rien fait avec Guillaume depuis deux semaines, et je dois dire que je commence à ressentir un sérieux manque. De plus, ma cousine à réveiller en moi un désir en ne faisant que parler de sexe par message.

Je crois que dès la fin de la journée, et surtout en rentrant chez moi, je vais me jeter sur Guillaume. Je m’imagine déjà, me rendant encore plus désireuse que je le suis déjà. Et comme par hasard, les cours semblent interminables, cette journée n’en finit plus.

L’horloge au mur semble en panne, ce n’est pas possible, et il fait de plus en plus chaud. Quand arrive enfin la fin de la journée, mes affaires sont déjà prêtes, la sonnerie retentie à peine que je me lève pour sortir de la salle, mais mon professeur demande à me voir.

Ce n’est pas possible ? Pourquoi maintenant ? Et surtout qu’est-ce qu’elle me veut ?

Je m’approche donc de Madame Morel qui est ma prof de math, mais aussi mon professeur principal. Elle ne souhaite rien de plus que de discuter avec moi sur la situation actuelle, étant donné que j’ai facilement tendance à me renfermer. Elle veut savoir comment je vais, vu que l’examen du brevet approche, elle ne voudrait pas que les évènements récents puissent interférer en quoi que soit.

Elle me connaît depuis longtemps maintenant pour m’avoir eu dans sa classe des années de suite. Comme elle me l’a dit la dernière fois, elle est contente de voir tous ces changements en moi, qu’elle espère que je vais continuer ainsi, et surtout, si j’ai un souci, de ne pas hésiter à venir lui en parler.

Je la remercie pour tout avant de la laisser, elle est très gentille, mais j’avoue que mes pensées étaient plutôt orientées vers autre chose. Avec toute cette discussion j’ai bien perdu une dizaine de minutes, heureusement pour moi mes amis et mon chéri sont toujours devant la grille, je les rejoins alors, avant de tenter une rapide retraite vers chez moi pour pouvoir profiter de Guillaume.

Sur le chemin il n’y a rien de spécial, si ce n’est que mon désir ne fait que grandir, puis une fois arrivés à l’appartement, je découvre que ma mère est déjà rentrée.

Je suis contente de la voir, mais j’avoue que ça gâche tout, surtout sachant d’avance que Guillaume ne voudra rien faire en sa présence. Je dois me résigner, ce n’est pas aujourd’hui que je pourrais assouvir mes envies semble t’il.

Je suis légèrement agacée, mais je passe tout de même un bon moment, entre discussion banale et rires.
Lorsque je vois mon chéri partir, je ressens toujours un vide en moi, mais là encore plus. Tout le long de la soirée, je vais continuer de ressentir cette tension au creux de mes reins, cette envie intense. Je tente tant bien que mal de penser à autre chose, en faisant mes devoirs, ou en passant le reste du temps devant la télé. Mais rien y fait, et cette nuit je vais tourner dans mon lit.

Le jour suivant, rien ne change, la même ambiance, les mêmes couloirs, et mon corps qui réclame de plus en plus celui de mon chéri. J’aurais très bien pu me faire plaisir dans la nuit, comme je sais si bien le faire, mais je souhaite avant tout le corps de Guillaume, je souhaite son sexe, pas mes doigts.

Je n’attends qu’une chose à nouveau, la fin des cours, ce moment libre, où je peux être avec mon chéri seul à seul durant quelques minutes, durant lesquels je pourrais me jeter sur lui. La sonnerie, enfin, je me précipite comme une furie vers la grille, telle une tigresse en chasse, connaissant très bien sa proie, son goût succulent qui pourra la satisfaire.

Je l’enlace sans qu’il m’ait vu arriver, puis je lui glisse à l’oreille que l’on peut y aller, mais là encore, la déception. Il doit travailler avec Charles sur un nouveau projet, qui selon lui sera plié en une soirée, voir deux. Je garde le sourire, mais au fond de moi, je suis triste.

Je ne sais pas trop quoi dire, si ce n’est que lui souhaiter une bonne soirée. Il m’embrasse, puis me dit que demain nous aurons tout le temps qu’il faut, en me faisant un clin d’œil. Ce petit geste de sa part, m’encourage, me réchauffe, alors je le laisse aller.

Sur le chemin du retour, je suis tout de même déçue, de marcher seule, me dire que je devrais attendre jusqu’à demain. Ou alors, dès que je rentre je peux me faire plaisir, oui, me toucher, me masturber comme je sais si bien le faire.

Humm, non, je ne veux pas, j’ai vraiment envie de le faire avec Guillaume, pas avec mes doigts, j’ai tenu jusque là, alors je peux attendre jusqu’à demain. Une fois chez moi, ma mère arrive peu après, elle me demande comme d’habitude comment s’est passé ma journée, puis nous discutons.

La soirée se passe normalement en gardant un goût amer de déception dans la bouche. Je tente encore de penser à autre chose, pour mieux me contrôler, mais là encore c’est difficile, surtout lorsque ma mère me propose de prendre un bain avec elle.

Rien que le fait d’être avec elle dans la salle de bain réchauffe mon corps, alors lorsque je la vois se déshabiller, mon sang bouillonne. Nous nous installons dans une eau chaude, qui n’aide pas du tout à calmer mes ardeurs.

Mais c’est surtout la vision de son corps nue qui me met dans tous mes états, et particulièrement cette petite nouveauté. En effet, je découvre ce soir que ma mère a opté pour le rasage intégral. Je suis surprise, et mes yeux sont comme attirés par son intimité totalement lisse.

Maman : pourquoi tu me regardes comme ça ?
Moi : euh, rien, mais… depuis quand es tu complètement rasée ?

Ma mère éclate de rire, elle a oublié ce petit détail, puis elle m’explique que c’était pour changer, et surtout pour faire plaisir à Marco. En tout cas le résultat la change du tout au tout, en la voyant ainsi devant moi, son intimité ainsi exposé sans le moindre poil, nous dévoile de grandes lèvres ferment.

Ma mère me sourit, puis elle s’installe confortablement, me retirant ce magnifique tableau des yeux. Elle apprécie les compliments que je lui fais sur cette nouvelle coupe, Marco en est ravi également. En me voyant, elle devine que je suis légèrement à cran, puis me demande ce que j’ai.

Je lui explique alors toute l’histoire, puis elle se met à rire de nouveau. Je lui dis combien j’ai hâte d’être à demain, de venir ici avec Guillaume et de lui faire l’amour. Elle me dit tout à fait me comprendre, puisqu’elle est dans la même situation que moi. Enfin pas tout à fait, puisque ça lui fait que depuis vendredi dernier qu’elle n’a rien fait. Et pourtant ce n’est pas l’envie qui lui manque de le rejoindre ou encore se masturber, surtout avec les messages que lui envoi Marco.

Mais elle souhaite attendre leur prochain rendez-vous, pour qu’ils puissent se jeter l’un sur l’autre avec un désir intense. On se met à rire toutes les deux, telle mère telle fille, il n’y a pas à dire.

Nous continuons de parler de nos chéris, de nos envies, ce qui fait du bien d’un côté de pouvoir extériorisé les choses. En parlant de tout cela, ma mère me demande si je ne voudrais pas prendre la pilule, par précaution, et ce sera aussi un tout autre plaisir de le faire sans préservatif.

J’y avais réfléchi à un moment, il est vrai que j’ai toute confiance en Guillaume, et que la pilule ne sera pas de trop. Alors elle me dit qu’elle va prendre rendez-vous avec la Gynécologue pour discuter de tout ça. On continue de discuter, de se taquiner un peu, puis en sortant de la baignoire, je ne peux m’empêcher de la regarder à nouveau.

Le fait de la voir ainsi, lui donne un corps encore plus jeune, c’est fou combien cela peut faire une différence. En me regardant, elle me dit que les coups de langue sont plus intenses en sensation sans les poils, ce qui nous fait rire à nouveau.

Je ne réussi pas vraiment à me changer les idées pour cette nuit, mais je me dis que demain, je vais enfin pouvoir profiter de mon chéri comme il le faut, et vue mon désir, nous allons en utiliser des préservatifs.
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