chapitre 145 image
Durant la nuit, j’ai dormi avec Estelle sur le matelas au sol, Nora, elle, était installée sur le canapé. Il a fait chaud pendant notre sommeil, mais ça ne nous a pas empêché de nous coller l’une à l’autre, surtout avec le manque de place.

Je ne sais pas quelle heure il est, le soleil passe au travers des fenêtres, ce qui me tire de mes rêves. Je lève un peu la tête, le salon est un véritable chantier. Je suis fatiguée rien qu’en pensant au rangement que nous allons devoir faire.

Je repense à notre soirée, combien nous nous sommes amusées et les fous rires que nous avons pu avoir toutes les trois. Mais je me dis surtout que je ne me suis pas comportée comme à mon habitude.

En temps normal, je fais attention à la moindre petite nudité, ou situation qui pourrait m’exciter un peu. Mais hier soir, il n’y avait rien de tout cela, non, juste des rires. Je me suis amusée comme une folle avec ses deux là, et c’est ce que je retiens le plus.

Je traîne encore, je me colle contre Estelle, laissant passer les minutes en regardant le plafond. Lorsque les filles commencent à émerger, il est pratiquement 12H. Nos têtes à ce moment là ne sont vraiment pas fameuses, les cheveux en pétard, les yeux à moitié fermés, et en guise de langage des « humm » incompréhensibles.

J’envoie tout de même un message à ma mère pour lui demander à quelle heure elle rentrerait. Pour être sure d’avoir le temps de tout remettre en ordre avant son arrivée. Mais pas de réponse, je souris en moi-même, elle doit sûrement être occupée.

Nous nous levons, prenons un petit déjeuner sans pour autant faire l’effort de nous habiller plus. Nous restons bien une heure devant nos bols de céréales avant que je ne reçois un message de ma mère.

Ça va, on se met d’accord toutes les deux qu’elle rentre pour 17H, ce qui nous laisse largement le temps. Et heureusement, car nous ne sommes vraiment pas productives. Nous passons l’après midi à parler, en rangeant une chose après l’autre.

Pendant ce temps, je leurs parle également de mon idée de faire une fête pour l’anniversaire de Guillaume qui approche. Les filles sont très emballées par l’idée, alors on se met d’accord sur les préparatifs. S’agissant surtout d’une surprise pour lui, il va falloir s’organiser en toute discrétion.

Pour la date et le lieu, tout est bon, je leur dis que le père de Guillaume nous autorise à faire la fête chez lui à condition de ne pas inviter tout le collège, de ne rien casser et surtout tout nettoyer avant son retour.

Les heures passent, on entend sonner à la porte, je me lève pour ouvrir, il s’agit de Christine qui est là pour récupérer Estelle et Nora. Nous avons vraiment passés toutes les trois un bon moment, nous sommes presque tristes de nous séparer. En partant l’appartement est tout à coup vide, le silence règne tandis mon regard parcours chaque endroit à la recherche de choses que j’aurais oublié de ranger ou nettoyer.

Après avoir fait le tour de l’appartement je me pose un instant dans le canapé, il est 17H passé de quelques minutes, ma mère ne va pas tarder à rentrer maintenant. Je l’attends impatiente en tentant de m’occuper en regardant la télé, mais il n’y a rien de vraiment intéressant.

Je regarde l’heure qui tourne, mais elle n’est toujours pas là, c’est bête sûrement, mais je commence à m’inquiéter pour elle, me demandant où elle peut bien être. Je regarde mon téléphone je ne sais combien de fois, ce qui semble encore plus ralentir le temps, puisqu’à chaque fois je vois l’heure qui n’a pas du tout l’air de changer.

J’ai beau le regarder mais je ne vois aucun message ou appel de ma mère, est-ce qu’elle passe à nouveau la nuit avec Marco ?

Non je ne crois pas, dans quel cas elle m’aurait prévenu. Je me dis alors que le mieux serait de l’appeler, puis au moment où je veux appuyer sur la touche, j’entends la clé dans la serrure de la porte, avant de la voir enfin apparaître dans l’ouverture.

Je me sens soulagée, je me lève puis je la serre tout contre moi en déversant un peu sur elle mon inquiétude. Elle en rit en me demandant pardon pour le retard, me disant qu’elle a été retenue au moment de partir.

Je ne doute pas qu’ils ont dû en profiter encore une dernière fois, d’ailleurs, je peux sentir une odeur de sueur, ou d’homme pendant que j’enlace ma mère. Je le lui fais savoir, ce à quoi elle réagit en me repoussant légèrement, disant qu’elle a vraiment besoin de se laver.

Je la suis naturellement jusque dans la salle de bain où elle commence à se déshabiller. Je la regarde faire avec un léger sourire, je suis un peu égarée dans mes pensées lorsqu’elle me demande de la rejoindre.

Dans le bain elle vient prendre place tout contre moi, elle me demande de lui laver le corps. Ce que je fais tout en douceur pendant qu’elle me raconte sa soirée.

Comme toujours un bon restaurant, qu’ils ont aimés du début à la fin, puis après le dessert ils ce sont baladés. Au détour d’une rue ils ont croisés un groupe de joyeux potes dont quelques uns étaient un peu éméchés. Ils ce sont retournés en regardant ma mère, et n’ont pas manqués de la complimenter, ou la siffler, ce qui la mis un peu dans l’embarra, n’aimant pas particulièrement recevoir ce genre de remarque de la part de parfait inconnus.

Marco lui se sentait encore plus fier à ses côtés, lui expliquant qu’il était ravi que des hommes se retournent en voyant la femme qui l’accompagne, et que les compliments sont tout à fait justifiés puisqu’elle est très belle.

Il continuait de la rassurait tout en se baladant, lui disant qu’il est normal d’avoir ce genre de compliment au détour d’une rue mais qu’il était préférable de ne pas s’offusquer, de ne pas s’occuper d’eux. Elle comprenait bien que seul, Marco ne pouvait pas tenir tête à ses jeunes, et préférait rester silencieux pour ne pas créer de problèmes.

Elle se sentait toujours un peu gêné mais également en sécurité aux côtés de son prétendant. Il avait sans doute pris la bonne décision, et peut comprendre son point de vue concernant les compliments. Tout en marchant, ils s’embrassaient, Marco continuait de plus belles sur les compliments, et les caresses du bout de ses mains. Si bien qu’à certains moments, lors d’arrêts improvisés pour s’embrasser, il remontait sa robe pour en jouer avec son sous vêtement. L’excitation était à son comble pour tout les deux, et bien que craintive, elle sentait en elle un sentiment étrange, la peur mêlé au désir, au plaisir.

Alors elle se laissait aller, sous les mains joueuses de Marco, un petit bout de tissu glissait le long de ses jambes. Ce qui venait de disparaître était la culotte de ma mère, que Marco arborait comme un trophée, tout souriant et humant son odeur.

Au coin d’une rue, dans la pénombre, ma mère se voulait coquine, entrainant son prétendant tout contre elle pour s’embrasser, puis elle descendait dans son cou, son torse, pour continuer sa route jusqu’à se mettre à genoux.

Elle ne tardait pas à déboutonner et libérer le sexe tendu de son homme pour s’en occuper. Sa bouche glissait tout du long de cette colonne de chair, dans cette ruelle peu éclairé. C’est la première fois qu’elle faisait cela, dans une ruelle, où n’importe qui pouvait la voir.

Elle se déconnectait totalement de la réalité, comme prise dans un courant de désir si fort, qu’elle ne pouvait lutter contre et ne se laissait qu’emporter. Marco accompagnait d’une main les mouvements de vas et viens, il gémissait tant ma mère lui donnait du plaisir.

Puis, toujours la pénombre de la ruelle, il saisit ma mère pour la relever, la retourner et la plaquer contre le mur, remontant sa robe par-dessus ses fesses. Ils étaient tout deux très chaud, le battement de leur cœur pouvait résonner dans tout leur corps, tant l’adrénaline était au plus haut. Elle s’est alors sentie entièrement dominé à cet instant, totalement plaqué contre ce mur froid, rugueux. Ce sentiment lui plaisait beaucoup, et acceptait totalement ce qui pouvait se passer à cet instant.

Contre ses fesses nues, elle pouvait sentir les mains de Marco les caresser, les pétrir, tout en glissant sa queue tendu entres. Elle sentait ce sexe dur, aller et venir, le gland cherchant son chemin entres ses jambes humides. Elle se perdait dans ses pensées, elle en voulait plus, sans faire attention à l’endroit où elle se trouvait.

Son instinct, son désir avait pris le dessus, tendant ses fesses vers l’arrière, elle voulait ressentir son homme la prendre là, tout de suite dans cette ruelle. Elle voulait jouer avec le danger, elle voulait vivre, faire ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Une fois cambrée, le gland est venu se positionner entres ses lèvres, puis au moment de la pénétration, elle sentait un long frisson lui parcourir le dos.

Ses yeux fermés, elle ressentait chacun des mouvements de bassins. Marco allait et venait, le désir était au summum, il bougeait de plus en plus vite, de plus en plus fort. Tous les deux étaient dans un état second, un réel instant de pur plaisir.

On pouvait entendre dans cette ruelle, des bruits de claquements des bassins venant se heurter l’un contre l’autre, ainsi que des gémissements parfois discrets, parfois puissants.

Elle se laissait complètement aller, aussi bien qu’au coin de cette ruelle, le même groupe de potes repassait à ce moment là. Ils n’étaient vraiment pas très loin, seule la pénombre pouvait les dissimuler des jeunes passants.

De suite la main de ma mère est venue stopper le bassin de Marco, surprise de les voir passer non loin. Tout à coup, il n’y a plus eu de gémissements dans cette ruelle, voulant êtres discret en attendant que le groupe passe. Mais au fond d’eux, ils voulaient continuer, le désir étant trop fort, ils n’attendaient que le moment où ils seraient de nouveau seuls, pour continuer leur affaire.

Aussi à peine sont-ils partis que Marco s’enfonçait de nouveau, ma mère n’a pas pu s’empêcher de gémir. Elle était au bord de l’extase, prête à jouir, prête à être entièrement comblée. Ce qui n’a pas échappé au groupe qui est revenu de suite sur leurs pas pour en être sur.

C’est uniquement au moment où le groupe ce mit à rire et à siffler, que le couple s’est rendu compte de leur présence, aussi Marco stoppait tout mouvements, ils étaient pris en plein ébat, mais surtout filmés.

Un des hommes présent au bout de cette ruelle braquait sur eux un téléphone, seulement aucunes réactions de ma mère, ni de Marco parmi les rires et les sifflements. Après un long moment sans réagir, ma mère décidait en urgence de se rhabiller, suivit de Marco en se mettant dos au groupe.

Après quoi, ils entendaient des sifflements avant de s’en aller en courant plus loin dans cette ruelle, mettant de la distance entres eux et le groupe. Plus loin, plus au calme et fatigués après cette course, elle s’est mise à rire nerveusement, en tremblant avant que Marco ne la serre dans ses bras pour la rassurer.

Elle ne bougeait plus, ses rires étouffés entres les bras de Marco, elle essayait de se calmer du mieux qu’elle pouvait. Aussi elle lui demandait aussitôt d’aller à la voiture pour rentrer.

Une fois chez Marco, ma mère se sentait encore honteuse d’avoir été ainsi surprise, elle avait besoin d’une douche, besoin de se nettoyer comme pour enlever toutes traces de cette ruelle sur elle. Elle repensait toujours à ce jeune, qui l’avait filmé avec son téléphone, elle n’arrivait pas à l’effacer de sa mémoire.

Ce qui était prévu au départ pour une nuit torride entres eux, a finalement, laissé place au calme et à la parole. Elle ne se sentait pas du tout à l’aise, même incertaine quant à ce qu’elle avait pu ressentir dans cette ruelle.

Heureusement elle a réussit à se calmer, et après une nuit de repos, peut-être pourrait-elle voir plus clair.
CE SITE A ÉTÉ CONSTRUIT EN UTILISANT