chapitre 113 image
Au fil du temps qui passe, chacun à sa manière arpente la vie, découvre les différentes facettes, qu’elles soient belles ou sombres. Chaque matin, je me lève, me demandant ce que cette journée me réserve, elle peut nous sembler banale, routinière, et pourtant, aucun jour ne ressemble à l’autre.

Je suis jeune, je n’attends sans doute pas grand-chose de la vie pour le moment, me contentant de bonheur très simple, retrouver mon chéri, rire avec mes amis, et savoir ma mère ainsi que ma famille en bonne santé.

Je ne vise pas la lune, je ne pense pas pouvoir changer le monde, le rendre meilleur, après tout je ne suis que moi. Mais depuis quelques temps, on nous demande de réfléchir à notre avenir, on nous demande ce que l’on voudrait faire plus tard, alors nous avons indiqués nos intentions d’orientations.

Jusqu’ici, je ne m’étais jamais posée ce genre de question, et pourtant elle me l’est posée. Je ne suis pas une ado exceptionnelle, je n’ai pas de rêves pleins les yeux, que je souhaiterais voir s’accomplir. Il n’y a pas si longtemps que ça, j’étais une fille, timide, enfermée dans sa bulle, ayant peur du monde extérieur.

Aujourd’hui, on me demande ce que je voudrais devenir dans ce monde, qui m’effrayait tant il y a peu. Lorsque j’écoute mes camarades en classe, je me dis que je pourrais faire comme eux. Voyager au bout du monde, soigner des gens dans des pays du tiers monde, sauver des vies, devenir astronautes, ou même une star de la musique.

Il y a tant de choses possibles à en croire les rêves des autres, mais bien souvent ces rêves sont pour la plupart anéantis, lors d’un passage chez la conseillère d’orientation, qui vous qualifie selon vos notes.

Du rêve, nous revenons très vite à terre, devant les études à réaliser pour devenir ce que l’on souhaite, ou par les orientations les mieux indiqués par le conseil de classe. C’est ainsi que je commence ma semaine, à me demander de quoi sera fait demain, ce que j’aimerais devenir plus tard.

Je suis assez bonne élève, mes notes parlent pour moi, et d’après le conseil de classe, je peux prétende à tous mes choix indiqués. Mais pourtant, devant ces feuilles, ces choix d’études, de métiers, je me sens perdue, je ne trouve pas de réponses. Je me sens comme larguée dans un monde encore plus vaste qu’avant.

Lorsque je retrouve mes amis et mon chéri au déjeuner, on ne fait que parler de ça. Il y en a pour qui le choix est déjà fait, reproduire le même parcours familiale, ou alors suivre les ambitions parentales. D’autres voudront sans doute s’émanciper, devenir quelqu’un d’opposer à l’image que projette le père ou la mère. Et d’autres voudront devenir quelqu’un de meilleur pour aider leurs familles.

Je ne sais même pas où me placer, je n’ai eu jusque là, l’image de ma mère, ayant un travail, un salaire moyen, des souhaits bien souvent mis de côté pour s’occuper de sa fille. Est-ce que je voudrais devenir comme ma mère plus tard ? Ou alors faire plus d’études pour qu’elle soit fière de moi ?

Je me sens tout simplement écrasée, peut-être que je me mets la pression pour rien, ou justement pas assez. Le soir après les cours, Guillaume me raccompagne, je lui demande alors ce qu’il en est pour lui, s’il a déjà réfléchi à son avenir.

Il me dit vouloir faire un métier lié à l’escalade, peut-être moniteur, ou autres qui seraient en rapport avec cette passion. J’avoue que je l’imagine, et le voit bien en tant que moniteur. Il a su penser à son avenir, en pensant à quelque chose qui le passionne. Mon gros problème c’est que je n’ai rien qui me passionne vraiment.

Il me dit de ne pas me mettre la pression, que je finirais sans doute par trouver ma voie, et qu’il me soutient dans tout mes choix. Il me fait rougir, me fait me sentir bien, surtout après cette journée à me torturer l’esprit.

Nous montons dans l’appartement, puis nous nous installons dans le canapé. Nous continuons de parler de cet avenir incertain, puis je lui demande quel serait son choix de lycée. J’aimerais vraiment que l’on puisse être ensemble, ainsi qu’avec nos amis.

Il le souhaite également, on se met alors à rêver, de projeter des choses ensembles. Nous restons ainsi dans le salon, en s’embrassant par moment jusqu’à ce que ma mère rentre du travail. Elle est toujours contente de nous retrouver, elle aime beaucoup parler avec Guillaume.

Elle nous demande comment s’est passé notre journée, puis nous discutons de ce fameux avenir. Pour Guillaume, sa passion semble déjà tracer son chemin pour plus tard, ma mère l’encourage d’ailleurs à le suivre, si c’est ce qu’il souhaite vraiment. Il n’attend pas spécialement que ses parents soient d’accords avec lui, mais c’est ce qu’il aimerait envisager, pour lui.

Après avoir longuement parler de tout ça, je raccompagne mon chéri en bas, lui souhaitant une bonne soirée, avant de l’embrasser puis le laisser partir. De retour chez moi, ma mère me demande ce qu’il en est pour moi, si j’ai une idée pour mes études.

Je lui explique un peu mes angoisses, n’ayant pas de passions, ayant peur de l’avenir, je ne sais pas du tout vers quelles études me tourner. Je lui montre tous les documents que j’ai eus, puis lui répète tout ce que m’a dit la conseillère.

Je lui dis également que je ne souhaite pas m’éloigner de mes amis, de Guillaume, ou même d’elle. Ma mère me regarde en me souriant, puis elle me calme, me disant que ce que je veux faire plus tard, ne regarde que moi.

Son rôle à elle, est de m’accompagner dans mes choix, me soutenir, il ne faut pas que je pense à mon avenir en fonction d’elle, ou des autres. Tant que je suis bien dans mes choix, c’est ce qui compte selon elle.

Nous discutons longuement de tout cela, durant cette soirée. Elle me fait du bien dans ses paroles, me rassure comme elle a l’habitude de le faire depuis des années. Après dîner, je suis dans ma chambre, à regarder les documents, les études à faire, les métiers d’avenir. Tout cela jusqu’au moment de me coucher.

Ce mardi, me revoilà dans le même contexte, mais il faut dire que lorsqu’un problème se présente à moi, je ne pense plus à autres choses. Toute cette journée, j’ai l’impression d’entendre encore tout le monde parler de ça.

On me dit encore de ne pas me mettre la pression, que j’ai le temps d’y réfléchir, que les dossiers sont à rendre pour fin avril. Ce qui me laisse vraiment du temps, mais je stress tellement. Guillaume tente tant bien que mal de me faire changer les idées. Notre journée finit, nous allons chez moi, mais rien n’y fait.

Nous sommes dans ma chambre à nous embrasser, à moitié nue, mais dans ma tête, encore et toujours ces foutus papiers à remplir. Mon chéri, le comprend très bien, il ne m’en veut pas, au contraire, il me prend dans ses bras, puis nous parlons tous les deux, de comment nous pouvons imaginer l’avenir.

J’ai beaucoup de mal, alors il me dit d’y aller progressivement, d’imaginer les choses par étapes. Tout en regardant le plafond, nous nous projetons sur la période du brevet, ce qui est une réussite totale, puis nos vacances, chacun de notre côté.

Notre rentrée au lycée, je me vois avec mes doutes, mes peurs, mais Guillaume et mes amis sont là. Je nous imagine au bac, le stress des résultats, les sourires, les pleures. Puis la poursuite des études, l’internat, ou alors un appartement, à partager avec Guillaume.

Mais au-delà de ça, je ne vois pas plus, je ne me vois pas encore dans quel branche je vais pouvoir être, ni quel métier me plairait. Mon chéri me dit que c’est tout à fait normal, que beaucoup ne se voient pas encore dans un métier. Le plus important pour le moment, est de choisir sa voie, vers une générale, technologique, ou alors un CAP.

J’avoue que je me mets énormément de pression pour rien, que j’ai le temps d’en discuter avec ma mère, mes amis et mon chéri. Mes notes parlent pour moi, je peux me diriger vers n’importe quelle voie.

Pour le coup, je n’ai pas profité de mon chéri encore une fois, je m’en veux, je me sens nulle. Pour lui ce n’est pas le cas, nous avons passés du temps ensemble, et c’est ce qui compte. Ma mère est arrivée, alors nous allons dans le salon avec elle, jusqu’à ce que Guillaume rentre chez lui.

Je passe une nouvelle soirée avec ma mère, à parler de nos journées, jusqu’à l’heure du dîner. Puis je me mets sur l’ordi, essayant de trouver des réponses à mes questions. Des forums, des articles, et autres, tout y passent.

Mais cela n’a pourtant pas un effet positif, je m’enfonce, ma tête en devient lourde. Ma mère après son film me demande si je souhaite venir avec elle, prendre un bain pour me détendre, car elle, en a bien besoin.

Elle est surprise lorsque je lui dis non, que je vais encore rester un peu sur l’ordi. Elle me dit alors que si je change d’avis, je peux la rejoindre, avant de me laisser seule.

Seulement je crois que j’arrive à saturation, je tourne en rond dans mes recherches, il faut que je me vide un peu la tête. Je me penche en arrière, me disant que je devrais penser à autre chose. Je peux encore rejoindre ma mère, elle vient tout juste de rentrer dans la salle de bain.

Puis je pense à Guillaume, au fait que je n’ai pas pu lui faire plaisir depuis plusieurs jours. D’ailleurs, ça me fait penser comment il était la dernière fois que nous avons fait l’amour. Après plusieurs jours d’abstinence, il était devenu vraiment bestial.

Mais il aimait par-dessus tout, cette position de levrette, qu’il avait vue dans une vidéo. Je me demande pourquoi, cette position la autant excité. Un instant de réflexion, je suis seule dans le salon, alors je peux vite regarder juste pour voir ce qui a pu l’excité comme ça.

Sans plus tarder, je recherche une vidéo, dans laquelle je retrouve beaucoup cette position. Je la lance, accélère au moment qui m’intéresse le plus. Mais rien, il n’y a pas vraiment de quoi être excité, alors j’en lance une autre. J’accélère encore, la levrette se passe normalement, mais rien de plus.

Je dois sûrement passer à côté de quelque chose, ce n’est pas possible, alors j’en lance une autre, puis encore une. Avec toutes ces vidéos, je commence à ressentir une excitation en moi, mais ce n’est pas encore ce que je recherche je pense.

Je tente une dernière, l’acte en lui-même est très excitant, mais je crois qu’il m’a surtout parlé du plaisir de la fille. Je n’ai pas du tomber sur le même type de vidéo, je réfléchie un instant, je me penche en arrière.

Maman : hum hum

Je tourne la tête, surprise d’entendre ma mère, puis je la vois dans le couloir, entièrement nue. Je ne sais pas depuis combien de temps elle est là, mais elle m’observe attentivement, puis elle se dirige vers moi.

Moi : maman ?
Maman : ça fait un moment que je te regarde, tu as lancée pleins de vidéos, mais tu ne t’es pas caressée, ça ne vas pas ?
Moi : euh si, ça va, je voulais me changer les idées et…
Maman : tu es tellement préoccupée que tu n’arrives pas à te faire plaisir ?

Je ne crois pas que ce soit là toute l’explication exacte, ou peut-être que ça l’est, mais que j’en ai pas conscience. Je lui demande d’ailleurs ce qu’elle faisait là, à me regarder, au lieu de prendre son bain. Elle me dit qu’elle y était, elle avait laissé la porte ouverte, pensant que j’allais la rejoindre, et c’est là, qu’elle a entendue les vidéos.

Par curiosité, elle est donc venue voir ce qui pouvait se passer dans le salon. Pour le coup, elle s’inquiète un peu pour moi, puis me dit de venir avec elle prendre un bon bain pour me détendre.

Cette fois-ci, je ne dis pas non, je suis fatiguée, je n’ai plus la tête à réfléchir, alors je me laisse tout simplement guider. L’eau étant devenue tiède, elle la renouvelle, pour profiter d’un bain bien chaud. Très vite nue, je m’installe dans la baignoire avec ma mère, elle me dit de venir tout contre elle, pour qu’elle puisse me frotter avec l’éponge. Je ferme les yeux, profitant de cet instant pour évacuer toutes mes pensées.

Dans la salle de bain, nous ne parlons pas, elle me frotte avec cette éponge. En passant par mes bras, ma nuque, ma poitrine. Je respire lentement, puis elle vient à me demander si je me sens mieux. Les yeux fermés, je lui réponds que oui, plongée dans un semi sommeil.

Elle dépose un baisé dans mon cou, j’arrive enfin à faire le vide un peu dans ma tête, à me laisser aller, puis elle continue de me frotter sans dire un mot de plus. Elle passe maintenant son éponge sur mon ventre, mes cuisses, tout en déposant son autre main sur ma poitrine. Puis lentement elle glisse l’éponge vers l’intérieur, jusqu’à ce qu’elle soit en contact avec mon intimité.

Mes yeux sont clos, la caresse est douce, il fait chaud, puis je sursaute, je m’éveil brusquement me demandant ce qui ce passe. Ma mère me demande ce qu’il y a, mais honnêtement, je ne sais pas quoi lui répondre.

Je me demande si j’étais déjà dans un rêve, ou alors, était-elle vraiment en train de me caresser ?

Elle me voit un peu perdue, elle me dit alors que j’ai vraiment l’air fatiguée, que je devrais aller me coucher. Elle est sage, ainsi que ses paroles, j’ai sûrement du rêver alors.

Nous sortons toutes les deux du bain, je me sèche, la tête endormie, puis j’enfile une petite culotte avant de me coucher dans mon lit. Fatiguée, je m’endors très vite, ne pensant plus à rien…
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