chapitre 41 image
La soirée se passe normalement, c’est bientôt la fin des vacances ici chez mes grands parents. Maman viendra me récupérer le week-end prochain, je suis d’un côté heureuse de la revoir et de retourner chez nous, mais aussi un peu triste à l’idée de partir.

De retour à l’annexe, je reste avec Karine dans sa chambre comme à peu près chaque soir, nous parlons un peu en attendant de regarder un film tous ensemble, mais aucun des garçons ne vient nous rejoindre. Tout en parlant avec ma cousine je reçois un message de Thierry, je ne l’ai pas encore ouvert mais, je souris déjà rien qu’à l’idée de se voir.

On se donne rendez-vous sur la route d’ici 20 minutes, et je me demande comment m’habiller pour l’occasion. Je demande conseil à Karine, qui regarde dans ses affaires s’il on peut trouver quelque chose qui pourrait plaire, et après 10 minutes au moins à chercher, nous avons finis par nous mettre d’accord.

Karine me fait rire, c’est moi qui a un rendez-vous secret avec Thierry, et c’est elle qui se donne à fond pour savoir comment m’habiller, elle me met aussi un peu de gloss pour la touche finale. Je mets par-dessus ma tenue ma veste comme les autres soirs, en espérant lui faire une belle surprise.

Karine me regarde depuis la porte de l’annexe jusqu’à que je disparaisse dans le noir vers la route. Je vois la voiture arriver, je monte avec Thierry puis nous allons au même endroit que les autres soirs.

Thierry allume la lumière pour me voir tout en me disant « bonsoir », son regard en dit long, il est impatient de voir ce que je lui réserve. Doucement j’ouvre ma veste et la retire, dans mes gestes je finis par dévoiler une petite robe blanche avec quelques motifs fleur, boutonné sur le devant et arrivant à la moitié de mes cuisses.

Thierry : tu es magnifique, vraiment
Moi : merci (timide)
Thierry : c’est une belle surprise que tu me fais là, merci
Moi : je suis contente que ça te plaise, mais ce n’est pas tout
Thierry : oh, tu as prévu autre chose ? Je veux voir
Moi : ahaha tu es impatient, avant tout je vais te poser des questions, et en fonction de tes réponses, je vais voir quoi faire, ok ?
Thierry : d’accord je suis joueur
Moi : ok, donc… je veux savoir, est ce que tu penses à moi après nos rendez-vous ?
Thierry : oui, beaucoup
Moi : développe…
Thierry : hey bien, je repense à nos conversations, les histoires que tu m’as raconté sur toi, ta façon de rire, et …
Moi : et ?
Thierry : ta façon d’être avec moi, nos rendez-vous secrets, qui me donne l’occasion de mieux te connaître et d’en découvrir plus, ce petit jeu auquel on joue…

Tout ce qu’il me dit là me plaît beaucoup, ce petit jeu éveille en moi un plaisir, j’aime son regard, et je veux voir ses yeux se poser sur moi. Alors doucement pendant qu’il me parle, ma main droite vient en douceur au niveau de ma poitrine, je capte son regard sur mon geste, et lentement je viens déboutonner la robe. Je retire juste un bouton, et son regard me fixe, ses mots sont plus espacés, lent…

Moi : alors ce petit jeu te plaît ?
Thierry : oui, beaucoup, je sais que tu es timide d’après ce que tu m’as dis, mais là avec moi tu sembles être une autre fille
Moi : et tu préfères la fille timide, ou celle que tu as devant toi ?

Tout en disant cela de manière timide puis sensuel, j’accompagne mes mots par un geste de ma main qui vient se débarrasser d’un second bouton.

Thierry : je dois dire que j’aime les deux en fait
Moi : humm, ah bon ? Explique moi pourquoi
Thierry : je ne sais pas… j’aime ton côté timide, douce, fragile, mais aussi ce côté de toi qui franchi les obstacles et qui dépasse tes limites et tes craintes…

Il a appris à me connaître effectivement, et ses mots me font beaucoup d’effet en ce moment. Je me sens excitée, mon cœur bat fort et je ressens aussi un frisson dans le corps. Ses yeux fixent les miens en me parlant, et ma main continue son chemin, son action, en retirant à nouveau un bouton.

Ma robe est légèrement ouverte au niveau de ma poitrine, Thierry observe attentivement et remarque que mes seins sont nus sous le tissu blanc, ne cachant presque rien. J’adore voir ses yeux se perdre sur moi, il bouge sur place, ne sachant pratiquement plus comment se tenir.

Moi : tu te sens bien ?
Thierry : oui, j’adore ce que je découvre là, et toi tu te sens comment ?
Moi : très bien, tu veux continuer à jouer avec moi ?
Thierry : avec plaisir, et vu qu’il fait chaud dans la voiture, tu devrais continuer en retirant le bouton suivant (d’un air coquin)
Moi : c’est vrai qu’il fait chaud, tu marques un point donc je te l’accorde plus vite celui là

Je retire le 4ème bouton laissant apparaître mon ventre, mais je lui dis que plus aucun bonus ne lui sera accordé, et qu’il devra me convaincre par ses mots de continuer jusqu’à la fin.

Thierry : ok ahaha, j’adore ce petit jeu, comment tu l’appel ?
Moi : humm saute bouton hihihi
Thierry : ahaha pas mal trouvé
Moi : merci hihi, est ce que tu aimes ce que tu vois là ?
Thierry : j’adore tu veux dire, tu représentes parfaitement l’innocence, la découverte
Moi : l’innocence ?
Thierry : oui ton visage, pure, innocent, et ton corps que je découvre doucement. Tu as une manière d’être en même temps timide et coquine, tu sembles savoir jouer parfaitement de ton charme et pourtant tu ne fais que découvrir ce pouvoir que tu as sur les autres. Tu as tout pour faire chavirer un homme là…

Sa voix résonne en moi, ses mots sonnent comme des échos sans fin, et je me sens si bien, si excitée. Ma main retire le 5ème bouton qui se trouve juste au dessus de mon pubis, ses yeux sur moi sont comme à la recherche de tous les moindres détails. Il ne reste qu’un bouton à enlever, et il aura gagné la partie.

Thierry : humm je me demande ce qui se cache plus bas ?
Moi : ahaha, tu es impatient de le découvrir, mais attention si je ne suis pas satisfaite de ce que tu vas me dire par la suite, je remets un bouton
Thierry : vraiment ?
Moi : oui ahaha c’est le jeu
Thierry : ok, je suis prêt alors pour ta prochaine question, je suis si près de gagner que je m’en mordrais les doigts si j’échoue si près du but
Moi : ahaha tu te mets trop de pressions, mais je compte sur toi et sur ta réponse (d’un air coquin)
Thierry : fiouu … je respire, je suis calme, vas y
Moi : hummm, est ce que… tu me trouves… désirables ?
Thierry : ahaha, sans te mentir, la dernière fois quand on a parlé de ça je te taquinais. Je te trouve désirables depuis le début et là plus encore. Simplement je ne voulais pas paraître bizarre en te le disant de peur que tu me prennes pour un pervers ou autre, mais oui, tu es tout ce qui représente le désir à mes yeux…

Il me parle en baissant les yeux, c’est un aveu sincère qu’il me fait là, il se livre complètement à moi. Il avait peur que je le juge depuis le début, mais au contraire je trouve ça très mignon, et d’un côté, savoir qu’il me désir depuis le début me fait frissonner.

Je savais qu’il avait une façon bizarre de me regarder dès le premier jour, mais je ne l’ai pas pris pour un pervers vu comment il était avec moi, avec nous même.

Moi : je te remercie avant tout pour te confier à moi comme tu le fais, et jamais je ne t’ai pris pour un pervers. Je suis plutôt jeune, oui, mais ta façon de faire et de me parler m’ont mis en confiance, et de là, je ne sais pas comment, j’ai eu envie de découvrir plus, sur toi, et sur moi également

En lui disant cela, il m’a souris timidement, et comme il avait gagné la partie, ma main est descendue en direction du dernier bouton pour lui offrir son trophée. Je retire le dernier bouton et dévoile sous ses yeux une petite culotte en dentelle que j’avais achetée au début de mes vacances. Ma culotte est de couleur bleue, très petite et la dentelle laisse transparaître ma peau au travers, mais la lumière du plafonnier est trop faible pour que Thierry puisse voir ces petits détails.

Moi : tu n’es pas trop déçu ?
Thierry : non pas du tout, au contraire, mais pourquoi déçu d’abord ?
Moi : tu pensais peut-être que je serais nue sous ma robe
Thierry : je ne cache pas que j’y ai pensé, mais ce spectacle que tu m’offres me va tout à fait
Moi : ahaha tu as gagné oui, et j’ai perdu
Thierry : oh désolé, c’est le jeu ahaha, mais tu peux avoir un prix de consolation si tu veux
Moi : ah bon ?
Thierry : oui, ce que tu veux
Moi : ok…. je voudrais…que tu m’embrasse

Sans plus attendre Thierry se penche vers moi et dépose ses lèvres sur les miennes, c’est très différent de ce que j’ai pu expérimenter avec Karine. Quand il m’embrasse je me sens comme attirer, sans défense, sa présence sur moi est impressionnante, son goût, son odeur, vraiment tout est différent.

Thierry s’arrête et recule, il me demande si j’ai aimé ce prix de consolation. Je reste un moment sans voix, dans ma tête, j’ai beaucoup d’informations nouvelles à gérer, et je lui réponds que j’aime beaucoup mon prix, et que je souhaite être consolée à nouveau.

Il vient de nouveau vers moi, passe sa main sur le côté du siège qui s’abaisse, je m’allonge doucement, pendant que Thierry m’accompagne dans la descente tout en m’embrassant. J’adore ses lèvres, je sens une force dans sa façon de faire, il faut dire que j’embrasse pour la première fois un homme, et qu’il a sans doutes pas mal d’expérience.

Mon cœur bat fort, je me sens vulnérable face à lui, et pourtant en toute sécurité. Ma robe est plus ouverte, et ne cache plus rien de mes seins. Thierry se redresse, me regarde en détaillant le contour de mes seins, mes tétons, sa main vient se poser sur le côté de mon ventre en me caressant doucement.

Thierry : je peux te toucher ?

Je le regarde, il est là au dessus de moi pleins de désir, et je lui réponds « oui », tout en lui prenant la main pour la poser sur mes seins. Sa main est ferme, puissante, et mon corps si fragile à ce moment là, tandis que mes lèvres sont de nouveaux en contact avec les siennes. Je m’agrippe à lui en glissant mes mains dans son dos, pour ne plus qu’il ne s’échappe.

Mon corps est parcouru par une vague de plaisir, et mon entre jambe souhaite aussi avoir le droit aux mêmes caresses que mes seins. Je repousse légèrement Thierry, voulant lui dire que je souhaite sa main autre part sur mon corps, quand j’ouvre les yeux et que je vois une lumière plutôt forte.

Ce sont les phares d’une voiture, qui en faisant un demi tour sur le même chemin isolé, nous éclaire un bref instant avec de stopper toute manœuvre. Thierry se redressa, éteint la lumière du plafonnier et démarre la voiture, pour commencer à rouler dans le noir total, avant d’allumer ses feux plus loin.

Pendant qu’il roule, je remets de l’ordre dans ma tenue, mon cœur bat très fort, et je tremble légèrement à en rigoler. Thierry se mets à rire aussi pour décompresser de ce moment, le conducteur allait surement venir vers nous pour voir ce qui se passait, et je ne veux pas imaginer ce qui serait arrivé s’il nous avait surpris dans la voiture.

Nous arrivons chez mes grands parents, tout est calme et aucune lumière allumée. Je rigole doucement encore de notre mésaventure…

Thierry : dommage qu’il y ait eu cette voiture
Moi : oui dommage, j’allais te demander quelque chose
Thierry : ah bon ? Quoi ?
Moi : je voulais sentir ta main me toucher autre part, tellement j’étais excitée hihi
Thierry : ah oui, en effet, dommage. Mais je peux le faire là si tu veux
Moi : ahaha non pas ici, désolée, surtout qu’on a évité de justesse de se faire surprendre, je ne voudrais pas que ça arrive ici, et maintenant
Thierry : c’est vrai tu as raison, je suis impatient
Moi : une prochaine fois peut-être
Thierry : j’ai le droit de te voir une dernière fois ?
Moi : non n’allume pas la lumière
Thierry : d’accord, je vais prendre mon mal en patience

J’écourte très vite notre conversation, sachant que l’on peut rester là encore des heures à parler, et je sors de la voiture en lui souhaitant bonne nuit. Je ne voudrais pas qu’on nous surprenne, surtout après ce qui s’est passé, mais je suis triste d’un côté de ne pas le satisfaire. Alors je lui dis d’attendre une seconde en revenant vers sa portière, debout devant lui dans le noir, je glisse mes mains sous ma robe, de chaque côtés de ma culotte et la retire pour la lui offrir. Puis je l’embrasse une dernière fois en lui souhaitant de beaux rêves avec ce petit cadeau.

Il ne sait plus quoi dire, je me retourne et commence à marcher en direction de la maison. Ses phares éclairent ma route, je sais qu’il me regarde toujours, alors avec mes mains je relève à peine le bas de ma robe pour lui laisser une petite vision sur mes fesses.

Je regagne l’annexe en pensant que tout le monde dort, il est pratiquement minuit, mais je découvre que Karine est dans ma chambre et qu’elle m’attend. En me voyant rentrer dans ma chambre elle me demande directement ce qui c’est passé, je ne suis pas encore fatiguée, ni elle, alors je lui raconte tout.

Nous sommes toutes les deux dans mon lit pendant que je lui dis tout, et arrivé à la fin de mon histoire, nous commençons à être très fatiguées. Elle vient se coller tout contre moi, me dit que je la surprends complètement, surtout me connaissant et finissons par nous endormir ainsi…
 
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