chapitre 93 image
Il n’y a plus aucun son provenant de l’ordi, le film étant coupé, je m’annonce en faisant un petit toussotement. Ma mère à un petit mouvement de recule, ne m’ayant pas vu arriver, tout en ayant le reflexe de se cacher.

Moi : tout va bien maman, ce n’est que moi
Maman : oh ma chérie, tu m’as fais trop peur, je…
Moi : ça fait longtemps que je ne t’ai pas surprise ainsi
Maman : euh oui, c’est vrai, je…
Moi : qu’est-ce qui se passe, on dirait que je te gêne ?
Maman : non, ce n’est pas ça… tu es là depuis longtemps ?
Moi : oui depuis un moment, j’ai beaucoup aimé te regarder faire hihi
Maman : ah hihihi, je pensais que j’avais été discrète
Moi : en fait non

Puis je lui montre que le câble du casque n’était pas très bien branché, que pour le coup j’ai entendu le son du film qu’elle regardait. Elle rit de sa bêtise, mais elle semble tout de même gênée, alors je la rassure, que j’ai beaucoup aimé le fait de la voir se faire du bien, tout en écoutant les deux femmes prendre du plaisir en même temps.

Nous sommes toutes les deux dans le noir, seulement éclairée pas la lumière de l’écran, et pourtant je devine que ma mère devient toute rouge à ce moment là. C’est bizarre, jamais je ne l’aurais pensé avoir honte de tout ça, ou à moins que ça fait si longtemps que ni l’une, ni l’autre n’a était surprise en pleine masturbation que cela la dérange.

Elle est là devant moi les bras croisé, comme pour se cacher, je ne comprends pas trop ce qui se passe, alors je m’approche d’elle, lui caresse le bras. Je lui dis à quel point je la trouve toujours si belle, et que j’ai moi-même essayé quelque chose en la regardant ce soir.

Maman : euh, ah bon, qu’est ce que c’était ?
Moi : hey bien, en te voyant porter tes doigts à ta bouche pour les lécher, je me suis moi-même laissée tenter hihi
Maman : ahaha, ok et,… qu’est ce que tu en as pensée alors ?
Moi : à vrai dire j’ai… tu ne voudrais pas en parler avec moi dans un bon bain plutôt ?
Maman : euh, je ne sais pas…
Moi : maman, qu’est ce qu’il y a ? Je te vois un peu gênée depuis tout à l’heure…
Maman : en fait, je … qu’est-ce que tu m’as vu faire ce soir ?
Moi : euh, hey bien, je t’ai vu prendre du plaisir en regardant une vidéo de lesbienne, c’est ça qui te gêne ?

Elle détourne légèrement les yeux, évitant tout regard envers moi, mais je sais que ce n’est pas ça. Ma mère est plutôt libre sur ce sujet, c’est elle qui m’a dit que tout le monde est libre de se faire plaisir en pensant à qui l’on veut, que ce soit un homme ou une femme, ces pensées n’appartiennent qu’à nous.

Alors pourquoi réagit-elle ainsi ?

Je lui dis alors l’avoir vu se masturber en portant sa main gauche à son visage plusieurs fois, mais que dans l’obscurité, je n’ai pas su ce qu’elle faisait réellement. Là son regard est revenu sur moi, droit dans le mien, je veux savoir ce qui peut la gêner ainsi, je ne voudrais pas qu’un malaise se créer entres nous deux.

Timidement ma mère décroise les bras en baissant les yeux, puis sa main gauche s’ouvre. La lumière est trop faible, je vois seulement une chose noir, puis je lui demande ce que c’est. Devant moi elle prend cette chose à deux main, puis en l’étirant je devine alors sous mes yeux, un tissu, plus précisément une culotte.

Je regarde un moment cette culotte qu’elle tient entre ses mains, puis je comprends alors pourquoi elle semble si gênée…

Moi : c’est… c’est ma culotte ?
Tout de suite, elle ramène ses bras près de son corps, froissant de nouveau ce bout de tissu entre ses mains.
Moi : mais qu’est ce que tu faisais avec ma culotte ? (surprise)
Maman : s’il te plaît, ne m’en veux pas…
Moi : pardon, je suis juste surprise, je ne voulais pas te le demander sur ce ton, excuse moi
Maman : c’est plutôt à moi de m’excuser
Moi : mais pourquoi ? Je ne comprends pas
Maman : c’est difficile à expliquer
Moi : maman, je suis surprise ok, mais quoi que tu me dises je ne t’en voudrais pas, je veux juste comprendre

Un moment de silence se passe avant que ma mère ne commence difficilement à m’expliquer toute l’histoire.

Apparemment, tout à commencé un jour où Guillaume est venu chez nous, donc un mercredi après-midi je pense. Lorsque ma mère est entrée dans l’appartement, nous étions dans ma chambre, et mon chéri est sorti au plus vite alors qu’il était en train de me faire un cunni, pour me laisser le temps de passer quelque chose sur moi.

C’est en lui faisant la bise qu’elle a sentie sa bouche encore humide, et cette odeur particulière. Nous en avions même ris toutes les deux le soir même lorsqu’elle me raconta la scène, mais depuis ce moment, cette odeur l’a travaillée, a réveillé en elle des souvenirs lointains.

Des souvenirs de jeunesse, lorsqu’elle se faisait du bien avec sa cousine dans leur cabane. C’est là qu’elle a grandement aimé voir un vagin s’ouvrir devant ses yeux, et en sentir les effluves, quand sa cousine se caressait au plus près de son visage.

Ses souvenirs ont provoqués des chaleurs intenses dans son corps, ma mère s’est masturbait de nombreuses fois en repensant à tout cela. Puis un soir, passant à la douche, elle a aperçut une de mes culottes dans la corbeille de linge, elle en voyait tout le temps, mais cette fois-ci, il y avait une certaine curiosité. Elle avait conscience de son geste, elle saisi de sa main cette culotte, dont une légère trace était présente.

Doucement sa main amena cette culotte à son visage, puis doucement elle inspira cette odeur encore présente, mon odeur intime. Tout de suite un sentiment de honte à fait surface, elle s’est rendu compte de ce qu’elle faisait là, puis laissa tomber ce tissu au sol.

Elle ne comprenait pas ce qui pouvait bien lui arriver, elle remit ma culotte dans la corbeille puis elle prit sa douche. Elle était gênée de ce qu’elle venait de faire, puis elle passa plusieurs jours à se demander ce qui pouvait bien se passer chez elle.

Elle n’arrivait pas à se l’expliquer elle-même, mais tout ça l’a beaucoup travaillée, et chaque soir lors de sa douche, cette curiosité revenait. Lorsque j’ai eu ma première fois avec Guillaume, je lui ai tout raconté, comme je le fais tout le temps, tout cela l’avait bien sûr beaucoup excitée. Elle s’est mise à ma place, à repenser à la découverte d’un sexe en elle, tout en se donnant du plaisir.

Puis la curiosité grandissant à chaque instant, la morale s’effaçant peu à peu, elle s’est laissé aller. Elle prenait de nouveau une de mes culottes, pour la porter à son visage. Mon odeur, son geste, lui ont fait perdre l’équilibre. Elle s’est retrouvée au sol, les jambes ouvertes, la main entre ses cuisses se caressant pendant qu’elle reniflait mon sous vêtement.

Son désir était plus fort que tout, aussi sa jouissance n’en fut que plus grande, surtout après cette longue période à se questionner, à essayer de se reprendre. Enfin elle lâchait prise, enfin elle se faisait plaisir en humant mon odeur intime, imprégné sur ce bout de tissu.

Bien sûr après avoir jouie, elle fut prise de honte, se demandant si tout cela ne va pas trop loin. Mais très vite, elle a recommencé, se donnant toujours autant de plaisir, tout en étant gêné en même temps.

Elle me dit aussi que l’autre jour, lorsque je suis revenu de ma sortie avec Nora, elle a eu peur au moment où je l’ai surprise nue dans sa chambre. Elle venait tout juste de se masturber avec un de mes sous vêtements. Elle pensait que je l’avais vu, ainsi je comprends mieux pourquoi elle semblait si gênée.

Mais ce soir, je l’ai vu faire, elle ne peut plus se cacher, et elle en a honte, honte de ce que je pourrais penser d’elle. Elle baisse de nouveau les yeux, elle sait que nous partageons beaucoup de choses sur le plan intime, plus que la normal sûrement. Mais pour elle, elle est sûrement aller trop loin, s’excusant encore et encore.

Je suis émue de la voir ainsi devant moi, une larme commence à perler, puis glisser le long de ma joue. Je m’accroupie devant elle, prenant ses mains dans les miennes, puis je tente de la consoler…

Je lui dis que je ne lui en veux pas du tout, que je peux tout à fait comprendre ce genre de situation, lorsque la curiosité, le désir prend le dessus sur la morale, et que nous nous laissons guider. Je lui dis que je ne peux pas lui reprocher quoi que ce soit, surtout pas moi, qui l’aime tant, et surtout parce que je passe clairement par la même situation en ce moment.

Ma mère relève la tête à ce moment là, surprise de mon aveux, mais elle ne comprend pas tout, alors je lui dis. Je lui dis que moi aussi, j’ai pu sentir son odeur intime, lorsqu’elle était nue, que je la serrais fort en collant mon visage près de son ventre. J’ai pu à ce moment là, me délecter de son odeur qui me paraissait si près, et si loin à la fois. Que je comprends ce sentiment d’interdit, et de désir à la fois.

Ma mère me regarde avec les yeux brillant, aucune de nous ne prononce un mot. Un instant de silence durant lequel, tout se repasse dans nos têtes, à la recherche de ce qui est bien ou mal. Cet aveu est à la fois libérateur, mais aussi amer, dans le sens que beaucoup de gêne s’en est ressenti également.

Nous sommes toujours nues, toutes les deux, l’une devant l’autre, moi à genoux, seule la lumière de l’ordi éclaire la pièce. Je ne sais plus quoi penser, ce silence semble durer une éternité, tandis que son corps me semble encore plus beau avec cet éclairage.

Ma mère me serre les mains, je ressens dans sa main gauche ce tissu que j’avais oublié, et qui est au départ le sujet de tout ces aveux.

Maman : je te demande encore pardon…
Moi : tu n’as pas à t’excuser maman, je comprends parfaitement la situation
Maman : si je m’excuse ma chérie, je n’aurais pas dû en arriver jusque là
Moi : mais…
Maman : écoute moi, je pense que nous devrions retourner nous coucher, il se fait tard, et…
Moi : d’accord, je…
Maman : nous en reparlerons, promis, mais pour le moment, j’ai besoin d’avoir les idées claires
Moi : je comprends

Nous nous relevons toutes les deux, ma mère éteint l’ordi pendant que je récupère mes vêtements dans le couloir. A la porte de ma chambre, elle dépose sur ma joue un bisou, me remerciant de l’avoir pardonné déjà, me disant que nous en reparlerons prochainement.

Je ne peux pas lui en vouloir, nous sommes surprises toutes les deux, et elle a sûrement raison de vouloir prendre le temps de réfléchir à tout ça. Je suis allongée dans mon lit, repensant à ce moment, à cet aveu, me demandant si nous sommes normales, si quelque part ailleurs, il y en a qui vivent les mêmes choses…

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