chapitre 96 image
Ces deux derniers jours sont passés si lentement, c’est bizarre, c’est toujours lorsque l’on est pressé d’arriver à quelque chose, que tout nous parait plus lent. J’ai beaucoup tourné en rond, pensant à mon chéri, à son corps qui me donne tant envie.

Ma mère l’a très bien remarquée, elle me voyait impatiente dans mon coin, alors elle m’a demandé de l’aider dans plusieurs tâches pour que je puisse m’occuper. Nous avons eu l’occasion de parler aussi un peu d’elle, du fait qu’elle n’avait pas eu de rencontres depuis un bon moment maintenant.

C’est sans doute le manque aussi qui la poussée dernièrement à se faire plaisir en suivant ces désirs. D’ailleurs en faisant le linge avec elle, nous avons eu un petit instant de rire toutes les deux, lorsque nos sous vêtements ce sont étalés sur son lit.

Je sais que c’est difficile parfois de lutter contre ses envies, mais en rire aussi peut nous détendre et accepter le fait qu’elles font parties de nous.

Suite à ça, le week-end est heureusement passé, nous sommes lundi, je vais enfin retrouver mon chéri. J’arrive devant ce portail où je retrouve tout le monde, sans plus attendre je m’enlace dans les bras de Guillaume, je retrouve enfin sa chaleur, ses lèvres.

Je prends le temps de savourer ce moment, mais je n’oublie pas de saluer les autres. J’ai à peine le temps d’échanger quelques mots, qu’il est déjà l’heure d’aller en cours. Décidément le temps semble toujours jouer contre nous.

En cours, la reprise semble très dur pour tous, même les professeurs n’ont pas la tête à nous enseigner quoi que ce soit. Après avoir rendu quelques devoirs, la matinée se passe, mais alors quel calvaire. Jamais le temps ne m’avait paru aussi lent que ça.

Après avoir déjeuné avec nos amis, nous allons comme à notre habitude dans notre petit coin à Guillaume et moi. Je m’installe tout contre lui entre ses jambes, puis il me raconte en détail ce qu’il a pu faire pendant ces vacances.

L’avoir eu tous les soirs par message n’était pas suffisant pour tout savoir, alors nous parlons de nos occupations. De nos journées, de nos sorties, mais surtout de combien nous nous sommes manqués.

Guillaume : c’est fou comme tu m’as terriblement manqué
Moi : toi aussi, mais je compte bien rattraper tout ça ce soir après les cours hihi
Guillaume : moi aussi ahaha, même si ce sera rapide
Moi : oui, mais j’ai tellement envie de toi
Guillaume : pour moi aussi c’est la même chose, d’ailleurs ce n’est pas l’envie qui me manque là
Moi : ah bon ? Hihihi dis-moi tout
Guillaume : j’ai tellement rêvé de t’embrasser, te serrer dans mes bras, te toucher
Moi : humm j’aime bien quand tu me parles comme ça, tu veux me toucher où ? hihihi
Guillaume : partout, partout, mais surtout à un endroit (murmurant à mon oreille)
Moi : tu veux me toucher là, maintenant ?
Guillaume : j’en ai envie oui, mais je sais qu’on ne peut pas, et c’est frustrant
Moi : j’en ai envie aussi
Guillaume : désolé, on va devoir attendre après les cours
Moi : hum oui, tu sais que j’ai déjà rêvé de ça une fois ?
Guillaume : ah bon ?
Moi : oui, c’était encore au début de notre relation, j’ai rêvé que tu me touchais là
Guillaume : au milieu de tout le monde ?
Moi : il y avait pas beaucoup de monde en fait, je ne sais pas pourquoi
Guillaume : tu me donnes encore plus envie hihihi
Moi : oh désolée, tu veux me toucher ?
Guillaume : oui mais pas ici, ça craint
Moi : tu sais que pour toi je suis prête à tout
Guillaume : à chaque fois que tu me dis ça, tu me surprends, et c’est bizarre mais j’ai envie de plus t’en demander
Moi : c’est normal, je t’aime
Guillaume : moi aussi je t’aime

Nous nous embrassons un instant, ce qui ne fait que m’exciter encore plus, et je le sens très bien aussi que de son côté, il est chaud. Son sexe plaqué contre moi, est très dur, alors je lui demande une nouvelle fois, s’il désire vraiment me toucher maintenant.

Sa réponse toute timide, me rend folle de joie, avec lui je pourrais repousser toutes les limites. Nous sommes pratiquement seul de notre côté de la cour, mais il y a pas mal de monde en face. Si Guillaume me touche comme dans mon rêve, nous risquons de nous faire remarquer par tout le monde.

Je réfléchie un instant, puis je lui demande de me passer sa veste. Feignant d’avoir pris froid, je la place devant moi pour me couvrir, et ainsi nous cacher en quelques sortes de tous. Guillaume me demande si je suis sûre de moi, mais l’excitation m’emporte, alors je défais ma ceinture, déboutonne mon jean, tout en lui prenant la main.

Guillaume regarde un peu autour de nous, tout en plongeant sa main entre mes cuisses. Quel plaisir je ressens alors là, sentir ses doigts me toucher, jouer avec mon petit bouton. Je me retrouve alors comme dans mon rêve, je suis prise entre le plaisir, et la peur d’être surprise par un regard.

Je regarde autour de moi, les autres ne font pas attention à nous, ils parlent entre eux, s’amusent, tandis que de notre côté, nous jouons à d’autres jeux. Guillaume me murmure à l’oreille, il me dit combien il aime me toucher, que ça lui a manqué pendant les vacances, combien il m’aime, et combien il est toujours surpris par ce que je suis capable de faire.

Mes paroles ne sont pas dites à la légère, je suis vraiment capable de beaucoup de choses pour lui, je le lui rappel, tout en lui disant combien je l’aime. Sa main s’aventure plus loin, il tente d’introduire ses doigts mais mon jean étant assez serré l’en empêche.

Je bouge un peu, essayant de faciliter au mieux le passage de ses doigts, mais rien y fait. Il me dit que ce n’est pas grave, qu’il est déjà très satisfait de pouvoir me toucher ainsi, ici au milieu de tous.

Mais prise par l’excitation, je ne compte pas en rester là, je veux lui faire plaisir, et en recevoir aussi. Tout doucement je prends mon jean de chaque côté, puis je tente de le baisser un peu. Je fais attention à ce que sa veste reste bien en place, il ne faudrait pas qu’elle glisse.

Je bouge légèrement, puis finis par abaisser mon jean, Guillaume tente de nouveau d’introduire ses doigts. Mon corps frissonne, à la sensation de son doigt en moi, je sens la chaleur venir s’accumuler entre mes cuisses.

Mon chéri m’embrasse dans le cou, me dit combien il m’aime, tout en me doigtant ici dans la cour, devant tout le monde. Si j’écoutais mon corps, si j’écoutais mes envies, ça ferait longtemps que j’aurais envoyé cette veste sur le côté, pour monter sur Guillaume.

Heureusement que je reste sage, que je me contente du plaisir que je ressens là. Guillaume joue avec ses doigts par moment sur mon clito, puis par moment dans mon vagin. Ma respiration est troublée, je ferme les yeux pour me couper du monde, lorsque je les rouvres, je m’aperçois que la situation m’excite terriblement.

Je me mords les lèvres, voulant en recevoir encore plus, je suis alors mon désir. Mon jean me gêne plus que tout, je veux prendre plus de risque, je saisi alors une nouvelle fois mon jean, puis le glisse encore plus. Guillaume de son côté me demande si je suis sûre de moi, sans un mot, je me retrouve cul nu sur le sol froid.

Cela a pour effet de me donner encore plus de frissons, mêlé à de l’excitation, puis la peur. Je ne peux m’empêcher de gémir un instant, alors je saisis le bras gauche de mon chéri, puis le mord doucement, comme pour me contenir.

Sa main droite est plus à l’aise, il me touche le clito, glisse entre mes lèvres pour y introduire deux doigts. Ses vas et viens sont plus rapide, la pénétration me fait gigoter, je suis prise d’un plaisir intense que je tente de garder en moi.

Je regarde une nouvelle fois autour de moi, les autres sont tous pris par leurs occupations, mais à ce moment j’ai l’impression que tous savent. Je croise quelques regards par hasard, au fond de moi, je me dis que cette personne sait ce que je fais là, il sait que mon chéri me doigte en ce moment même.

J’en deviens folle, prise totalement par le plaisir, je demande à mon chéri d’aller plus vite. Ses gestes ce font plus rapide, brute par moment, mais qu’est-ce que c’est bon. Heureusement pour nous il y a énormément de bruit dans la cour, cela couvre parfaitement le son des vas et viens plus rapide.

Je jette un regard sous la veste, il y a un peu de lumière, ce qui me laisse voir les doigts de mon chéri s’introduire en moi, puis le son me fait complètement vibrer.

Oui je vibre, j’arrive à la fin, je n’arrive plus à me retenir, je sens toute cette tension, accumulé au creux de mes reins, qui me submerge.

Moi : continue, oui… humm… je vais jouir, continue

Sans dire un mot, Guillaume accélère une dernière fois ses gestes, ce qui me fait complètement exploser. Je jouie d’une force, prise de plaisir, de crainte, je gémis en essayant d’étouffer mes sons du mieux que je peux.

Me cuisses se mettent à trembler, alors que j’essaie de me faire le plus discrète possible, mon corps est envahi de spasmes, ma respiration est courte. Je regarde une nouvelle fois autour de moi, j’ai vraiment l’impression d’avoir été surprise par tous, mais je me sens encore plus excitée.

C’est vraiment bizarre sur le moment, comme si j’étais heureuse, fière de moi, d’avoir fait ça ici. Guillaume retire délicatement ses doigts, il ne souhaite pas éveiller de soupçons sur ce qui vient de se passer, tandis que de mon côté, je semble m’en ficher totalement.

J’attrape sa main, puis dirige ses deux doigts vers ma bouche, que je suce tendrement pour en récolter mon goût. Guillaume est vraiment surpris par mon geste, puis je l’embrasse, pour partager avec lui ce goût, et aussi pour le remercier pour ce moment incroyable.

Je reprends doucement mes esprits, tandis que j’ai toujours le cul nu sur le sol. Cela m’excite en fait, d’être ainsi caché, et en même temps à la vue de tous. Mais il ne faut pas abuser de la chance qu’on a, alors je remonte aussi discrètement que je peux mon jean.

Guillaume me remercie pour ce que je viens de faire, il est encore surpris, et je dois dire que moi aussi. C’est fou ce que l’excitation peut nous pousser à faire parfois, et je lui dis encore, que je suis prête à tout pour lui.

Guillaume : j’ai vraiment de la chance
Moi : et moi encore plus

Il nous reste quelques minutes avant la reprise des cours, ce qui me laisse encore du temps pour me remettre de mes émotions. Je profite de cet instant dans ses bras, pour ressentir sa chaleur, son cœur battre, et l’écouter me dire à quel point il m’aime…
CE SITE A ÉTÉ CONSTRUIT EN UTILISANT