chapitre 82 image
Nous voilà dans ma chambre, debout, au beau milieu dans un silence absolu. Son regard dans le mien, je me sens comme transporté ailleurs. Ses mains viennent se poser de part et d’autres sur mon visage, puis glissent dans mes cheveux.

Mon souffle est saccadé, un sentiment de frisson me parcours la colonne, puis ses lèvres viennent danser sur les miennes. Tout s’obscurci autour de moi, je ferme les yeux, savourant le moment présent, ce moment qui n’appartient qu’à nous.

Sa main droite se place à l’arrière de ma tête, tandis que l’autre descend dans mon dos, pour me tirer à lui. Son corps chaud en contact avec le mien, me bouleverse, je manque légèrement de perdre l’équilibre, mais ses bras me retiennent.

Je suis si bien avec lui, je me sens en sécurité, je me sens désirée, je me sens belle. Sous mes pieds nus, le sol est froid, je fais un pas en arrière, mais nos corps restent réunis, un autre pas, pendant que ses mains me caressent.

Je ne contrôle plus rien, c’est bien Guillaume qui me guide un pas après l’autre, jusqu’à mon lit. Doucement je bascule en arrière, toujours soutenue par ses bras, et déposée délicatement. Je me sens fragile, comme une fleur que l’on vient de cueillir, à laquelle, il faut apporter toute son attention.

Celui qui m’a cueillit, me sourit, me regarde, les yeux remplis de sentiments. Petit à petit, la fleur que je suis est dépourvue de toute impureté. Sous ses mains expertes à présent, mes vêtements se retirent sans difficultés.

Me voilà nue, totalement exposée à celui qui a cueillit mon cœur. Je me sens si fragile, sous ses yeux, sous ses caresses, mais je sais qu’il ne me fera aucun mal. Ses lèvres se déposent délicatement sur ma poitrine. Un frisson me parcours le corps, puis un autre, et encore un à chaque fois que ses lèvres se posent sur moi.

Doucement, ces lèvres empreintes une descente me donnant des sensations de vertiges. Mes mains s’agrippent, par réflexe, froissant le tissu sur lequel repose mon corps. Les lèvres de Guillaume viennent d’atteindre mon petit bouton, tout mon corps frissonne, je sens germer en moi, ce plaisir, qui ne fait que grandir.

Mes pieds toujours posés au sol, remontent sur le bord du lit, tandis que ses mains parcourent mon corps. Elles caressent mes cuisses, mes hanches, mon ventre, mes seins, chaque sensations de plaisir laissant entendre un gémissement de ma part.

Mes mains agrippent toujours le tissu, puis elles viennent se mêler à celles de Guillaume. Mes mains sur les siennes, je les incite à me toucher, à m’agripper les seins. Une douce caresse qui se transforme petit à petit en bataille mêlant plaisir et douleur.

Je sens monter en moi le plaisir, je sens mon intimité humide, je sens ses lèvres, sa langue tourner sur mon bouton. Mon corps commence à se raidir, mes gémissements se font de plus en plus rapides.

Alors que je me cambre totalement, ma bouche devient muette, mes mains serrent celles de Guillaume, puis dans un courant qui me parcourt le corps tout entier, je laisse enfin paraître mon plaisir dans un long gémissement.

Tout mon corps devient lourd, impossible à supporter, ma respiration est saccadée, mon cœur bat fort. Je reprends peu à peu mes esprits, je retrouve mon souffle, pendant que Guillaume ne cesse de me couvrir de baisé, allant de mes cuisses, à mon ventre puis ma poitrine. Je lui souris tendrement en le remerciant pour le plaisir qu’il vient de m’offrir, puis je l’embrasse, ses lèvres encore humide de ma jouissance.

Le goût ne me paraît plus bizarre, je sens au contraire, un certain plaisir. Mon chéri vient s’allonger à mes côtés, nous nous sourions, je ne cesse de regarder mon bracelet, il est heureux que cela me plaît.

Guillaume : mon cœur… est-ce que… tu veux toujours euh… faire l’amour avec moi ?

Je suis totalement surprise par sa question, mon cœur se remet à battre très fort, mes yeux regardant son visage.

Moi : oui mon cœur, je le veux toujours, tu es prêts ?
Guillaume : hum oui, je… j’ai vraiment envie de toi, que tu sois ma première

Je ne peux m’empêcher de lui sourire, de le serrer tout contre moi, heureuse de ce qu’il vient de me dire. Tout en me collant à lui, je sens son sexe dur contre moi…

Moi : ah oui, en effet tu as très envie de moi hihi
Guillaume : tu n’as pas peur ?
Moi : un peu oui, mais je veux aussi que tu sois mon premier
Guillaume : je te promets d’y aller tout doucement
Moi : je sais mon cœur, j’ai confiance en toi

Nous nous embrassons de nouveau, laissant aller nos mains à de douces caresses. Nous nous installons plus confortablement dans mon lit, Guillaume tout en m’embrassant se couche sur moi. Nos corps se frottent l’un contre l’autre, je sens son sexe tendu, glisser sur le mien encore humide.

Guillaume se relève, me regarde dans les yeux, je le sens prêt, alors je prends dans le tiroir de ma table de chevet, la boîte de préservatif que ma mère m’a donné. Le petit sachet est ouvert, j’en sors délicatement ce petit bout de plastique. Nous avons déjà eu des cours sur ça, sur la façon de le mettre, de l’utiliser.

Mais pour notre première fois, nous rions tous les deux, n’arrivant pas à appliquer de suite le préservatif sur son sexe. Après avoir bataillé, Guillaume réussit à le passer comme il faut, je vois alors son sexe tendu, là devant moi, entres mes jambes, prêt à faire de moi une jeune femme.

Mon chéri revient tout contre moi pour m’embrasser de nouveau, tout en se frottant l’un à l’autre. Je sens son sexe, ou plutôt cette matière en plastique glisser sur mes lèvres. Je me sens toute excitée, mais à la fois nerveuse, me demandant si je vais réussir, si ça ne va pas me faire trop mal, dans lequel cas, je ne voudrais pas en arriver à dire stop.

Guillaume a prit beaucoup d’assurance depuis que nous sommes ensemble, je ne voudrais pas tout gâcher pour notre première fois. Je ne voudrais pas que le jour où il se sent prêt, lui dire de tout arrêter parce que j’ai mal. Je crois que je me pose trop de questions, je sens mon minou devenir encore plus humide, ma respiration est plus longue et des frissons me parcourent tout le corps.

Je ressens déjà du plaisir rien qu’en sentant son sexe se frotter contre le mien. Guillaume se relève, me regardent droit dans les yeux, puis me demande…

Guillaume : tout va bien ? Tu es prête ?
Moi : oui mon cœur, vas y doucement
Guillaume : ne t’inquiète pas, je vais y aller tout doucement

Guillaume s’avance, venant m’embrasser, je sens son sexe venir se poser à l’entré de mon vagin. Je frissonne, je m’agrippe à lui, j’appréhende la douleur. Guillaume pousse encore mais il est mal placé, ma main vient alors se glisser entres nos deux corps, pour saisir son sexe, et le positionner comme il faut.

Lentement je sens Guillaume pousser, son sexe tendu glisse dans ma main qui le guide, mes lèvres s’écartent petit à petit. Je lui demande d’aller doucement, sûrement par peur, car je ne ressens encore aucune douleur. Mon chéri me répond d’un simple oui en me caressant le visage, un geste qui me donne tant de plaisir.

Guillaume est très attentionné, il commence un léger va et viens, son gland ayant à peine passé mes lèvres vaginales. Petit à petit, son sexe progresse en moi, je sens mon vagin s’ouvrir. Là encore il me laisse le temps de m’y faire, puis il avance encore jusqu'à ressentir une résistance.

Je lui demande de s’arrêter un instant, mon souffle est rapide, le sien aussi, nous échangeons un regard. Je ressens une douleur, elle n’est pas très grande, mais la peur d’en ressentir une plus grande me bloque un instant.

Guillaume : tu veux que j’arrête ?
Moi : non, j’ai juste besoin d’un instant

Je regarde vers le bas, je vois son sexe qui commence à peine à rentrer, cette vue m’excite encore plus, je me dis que nous avons déjà fait pas mal de chemin, que je peux continuer. Je lui demande alors de recommencer doucement tout en regardant cette pénétration.

Je vois son sexe glisser, je ressens mon vagin s’ouvrir, puis cette douleur de nouveau. Guillaume s’arrête, je constate que son sexe est rentré à moitié, ou presque. Je repose ma tête sur mon oreiller, je regarde mon chéri dans les yeux, lui disant de pousser un peu plus. Son regard brille, il me sourit, puis m’embrasse, en venant pousser un peu plus.

Je sens son sexe glisser, buter, puis une douleur, une déchirure en moi. A ce moment là, je lâche un gémissement mêlé à une expression de douleur, d’étonnement. Guillaume le voit sur mon visage, me demande si tout va bien. Aucune réponse de ma part, seul mes mains viennent se poser sur ses fesses pour l’inciter à pousser. Je ressens alors encore une douleur, puis son sexe me pénétrer en entier.

Guillaume : je, je suis au fond ?
Moi : oui, uh… tu es au fond
Guillaume : ça va ? Tu as mal ?
Moi : un peu oui, humm
Guillaume : tu veux que je me retire ?
Moi : non, hum, ça va aller
Guillaume : j’attends encore ?
Moi : vas y viens, mais doucement s’il te plaît

Nous nous regardons dans les yeux, doucement Guillaume commence à bouger, se retirant petit à petit. Puis son sexe me pénètre à nouveau, une sensation encore douloureuse me parcoure le bassin. Guillaume tout en me regardant recommence, puis doucement, s’installe un petit rythme de va et viens.

Son sexe glisse parfaitement, la douleur est encore présente, mais supportable. Dans ma poitrine mon cœur se met à battre très fort. Guillaume au dessus de moi semble avoir du mal à tenir debout, ses bras tremblent légèrement. Il s’abaisse pour enfouir sa tête dans mon cou, tout en continuant les mouvements de son bassin.

La sensation est encore toute nouvelle pour moi, je me suis déjà introduit des doigts, mais cela n’a rien à voir. Je ne contrôle rien du tout, son sexe glisse en moi comme il veut. Je ferme les yeux, me mort les lèvres en ressentant chaque va et viens.

Guillaume se redresse, dirige son regard vers le bas, puis regarde son sexe me pénétrer. Au départ ses va et viens était minimes, il se reculait à peine pour revenir aussitôt. Mais à présent, son sexe sort un peu plus, et la pénétration se fait plus longue.

Je regarde également son sexe en action, cette vue m’excite terriblement, la douleur commence à laisser place au plaisir. Mon chéri revient tout contre moi, m’embrasse, puis son regard me fixe, son corps reste immobile.

Guillaume : Je t’aime mon cœur

Ces mots, cette déclaration à moitié essoufflée me bouleverse au plus haut point. Je n’arrive pas à le croire, c’est la première fois que j’entends ces mots. Nous n’avons jamais été plus loin que des « je t’adore » et aujourd’hui, pendant que nous faisons l’amour pour la première fois, mon chéri me dit qu’il m’aime.

J’ai chaud, terriblement chaud, mais je frissonne en même temps, mon regard se perds dans le sien, puis dans un silence je lui dis aussi « je t’aime ».

Guillaume vient m’embrasser, je le serre tout contre moi, mes jambes venant se lier également dans son dos. Ses vas et viens reprennent, je sens de nouveau son sexe glisser en moi, venir au plus profond.

Je suis troublée, doucement je perds pied, il m’aime, il me l’a dit, il m’a regardé dans les yeux, et son regard ne ment pas. Mon cœur s’emballe, ma respiration se synchronise au rythme des vas et viens. Son sexe glisse parfaitement dans le mien, un soupçon de douleur est toujours présent, mais également du plaisir lorsque cette colonne de chair me rempli.

Guillaume se met à gémir de plus en plus, son bassin ne bouge plus de la même façon, il semble se retenir puis dans un dernier cri, mon chéri s’effondre complètement sur moi. Entres mes jambes, dans mon vagin, je sens son sexe gonfler, puis se relâcher plusieurs fois. Il ne bouge plus, son souffle dans mon cou est court, rapide, chaud.
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