chapitre 140 image
Ce dimanche est passé assez vite, j’ai toujours l’impression de ne rien voir du week-end, qu’il passe en un éclair pour revenir de suite à une semaine de cours. Nous sommes restées sagement chez nous, un réveil vers 9H pour prendre un petit déjeuner ensemble.

Nous avons pas mal parlés, de Marco, de Guillaume, de l’école aussi puisque je dois bientôt rendre la fiche d’orientation. Je me suis pas mal penchée dessus, essayant de voir au mieux ce que je pourrais faire plus tard. C’est assez difficile quand on en a aucune idée, il y a tellement de choses possible à faire mais on doit s’orienter, faire un choix.

Si ça se trouve, je vais choisir une branche qui ne me plaira pas du tout, que je regretterais après. Mais bon, je pense me diriger vers une générale en attendant de mieux entrevoir mon avenir. J’en parle longuement avec ma mère, pour elle peu importe ce que je fais, du moment que je me sente toujours bien dans mon choix.

En parlant de tout et de rien, elle se rappelle qu’elle a eu un rendez-vous pour moi au gynécologue afin de commencer la prise de la pilule. J’ai rendez-vous dans la deuxième semaine de mai, elle m’accompagnera comme pour la première fois.

Je dois également réfléchir à une idée de cadeau pour mon chéri, vu que son anniversaire approche. Voir également avec Charles et Jonathan s’ils ont déjà prévu de faire une fête ou non, et où la faire s’ils n’ont pas réfléchis à ça.

Voilà, un dimanche qui est passé en coup de vent et déjà la reprise des cours. Aujourd’hui le temps n’était pas très beau, ce qui n’arrange rien à ma motivation d’aller au collège. De plus, je ne me sens pas très bien. Mais bon, je suis tout de même heureuse de retrouver mes amis et mon chéri.

On s’y habitue à cette routine, s’embrasser, se parler, aller en cours, écouter, parfois s’endormir ou ne plus suivre, bref une journée ennuyeuse mais qui passe vite finalement. En rentrant ce soir avec mon chéri, nous discutons comme toujours, il me dit que ce week-end, il ira voir sa mère dans le sud.
                                                        
Cela fait un moment qu’il n’y est pas allé. Elle l’a appelée ce samedi pour lui rappeler qu’elle existe, qu’elle aimerait, elle aussi, passer du temps avec lui. C’est vrai que ça ne doit pas être facile de jongler entre deux foyers pour voir sa mère, son père.

Heureusement que je n’ai pas à faire cela, d’ailleurs je me demande comment ça aurait été dans mon cas. Mais difficile de l’imaginer, je ne sais même pas ou se situe mon père, ni s’il a déjà eu ce désir de me revoir.

Je dois avouer que cette pensée me pique un peu, au point de presque me sentir mal. Je n’avais jamais eu cette sensation en pensant à mon père, ou du moins pas depuis un bon moment, je me colle contre mon chéri en essayant de passer à autres choses.

Heureusement qu’il est là, il me fait rire en tout instant et m’aide très vite à oublier tout ça. Nous parlons tout en arrivant chez moi, puis montons vers l’appartement. Nous sommes seuls, alors naturellement je me jette sur lui pour l’embrasser.

Nous nous installons sur le canapé toujours en se roulant des galoches, rien que cela me réchauffe déjà le ventre. Mon chéri me demande si nous allons dans la chambre, je lui dis que nous avons encore le temps avant que ma mère n’arrive.

On dirait qu’en ce moment j’aime jouer avec les situations, même petite soit elle, le faire ici dans le canapé au risque que ma mère ne rentre m’excite complètement. Guillaume me regarde dans les yeux, me demandant si je suis sûre, ce à quoi je lui réponds en abaissant mon jean.

Il vient m’embrasser à nouveau, comme en accord avec mon idée, puis je lui glisse à l’oreille que j’ai très envie qu’il me lèche. Il sourit aussitôt, il adore ça, me lécher tendrement pendant que je gémis.

Il s’abaisse doucement, prenant au passage ma petite culotte pour la faire glisser le long de mes jambes. J’adore ressentir ses baisers quand il remonte petit à petit vers mon intimité. Il me donne des frissons en faisant cela.

Je suis installée dans le canapé, à demi-nue, tandis que Guillaume est à genou devant moi prêt à me lécher. Sa langue glisse à l’intérieur de mes cuisses, je me sens déjà partir. Elle se rapproche, puis elle atteint mon sexe chaud.

Humm, quel plaisir, j’adore vraiment sa langue sur mon sexe, je le regarde un instant, il a les yeux fermés, il s’applique comme toujours. Je lui caresse les cheveux, lui demandant par mon geste d’insister encore plus sur mon petit bouton.

Moi : hummm, je t’aime… et j’aime… comment tu me lèche
Guillaume : humm, slup… euh mon cœur ?
Moi : oui ?
Guillaume : je suis désolé, mais on dirait qu’il y a un goût bizarre, ou une odeur

Je me redresse en vitesse, me demandant bien de quoi il peut parler. Il me regarde d’un air triste, il ne veut pas me faire paniquer et je m’excuse je ne sais combien de fois. Je pense après ma journée de cours que je ne dois pas être fraiche, alors je vais vite dans la salle de bain pour me nettoyer.

Au moment de me laver, je remarque un petit filet de sang, je comprends de suite pourquoi j’avais mal au ventre ce matin. Mes règles sont en avance, je me sens vraiment conne d’avoir pu oublier ça, ou ne pas avoir eu conscience de ce qui se passait.

Je n’ose même plus sortir de la salle de bain, honteuse que mon chéri ait pu mettre sa bouche sur mon sexe alors que je commence à avoir mes règles. Je suis en train de me perdre dans mes pensées, je sens mon ventre se tordre et une larme me couler sur la joue.

Je suis à moitié nue debout dans la baignoire, je ne bouge plus, tandis que l’eau coule toujours et vue que je ne tiens plus très bien la pomme de douche, elle arrose au passage le bas de mon T-shirt. Mon chéri toque à la porte entre ouverte, me demandant si tout va bien. Il comprend alors que je suis un peu en larme, il entre et vient de suite me demander ce qu’il y a.

Je ne sais pas du tout quoi dire, j’ai honte en le voyant. Il coupe l’eau, me prend par la main pour me faire sortir de la baignoire. Il me rassure, me disant qu’il est là pour moi. Je viens me serrer tout contre lui, cherchant son réconfort, sa chaleur.

Il me dit que tout va bien, tout en me serrant fort contre lui. Il ne comprend toujours pas ce qui se passe, ni pour quelle raison mes larmes coulent. Toutefois il est là, présent, attendant sagement que je me calme et que je puisse lui parler.

Il me demande si je souhaite m’assoir, je réponds simplement en hochant la tête. Il m’accompagne vers le salon où sont mes affaires, il me soutient comme si je ne pouvais pas marcher seule. La scène peut sembler ridicule, je ne suis ni blessée, ni dans l’incapacité de me déplacer, mais je le trouve tellement mignon.

Je prends place dans le canapé, baissant la tête, toujours honteuse, pendant que Guillaume va à la cuisine pour me chercher un verre d’eau. Il me tend le verre, je le prends mais je n’ai pas soif. Je me dis combien je suis ridicule, je dois arrêter de me comporter ainsi, à toujours être aussi fragile pour la moindre chose.

Mon chéri se place à mes côtés, me tenant la main puis je prends une grande inspiration avant de commencer à lui présenter mes excuses. Il ne comprend pas du tout la raison pour laquelle je m’excuse ainsi en ayant les larmes aux yeux, surtout que je dis des choses qui n’ont ni queues ni têtes. Je cherche mes mots tellement je m’embrouille puis il se lève brusquement, je le suis du regard.

Guillaume : tu es enceinte ?
Moi : Quoi ?!!
Guillaume : hey bien le goût que j’ai senti
Moi : mais non pas du tout ! Où est-ce que tu vas chercher ça ?
Guillaume : ba je ne sais pas, il y a ce goût…
Moi : mais ce n’est pas ça du tout
Guillaume : mais je te vois en pleure, et comme on l’a fait sans capotes au cinéma alors je pensais que…

A ce moment là, je n’ai pas pu me retenir de rire, je revois sa tête lorsqu’il m’a demandé si j’étais enceinte, il était là avec de grands yeux, le visage tout blanc. Je me lève à mon tour, encore en rire, des larmes sur les joues en venant l’enlacer pour le rassurer que je ne suis pas enceinte.

Par contre j’ai encore un peu honte de lui dire la vérité, et je me trouve surtout conne de ne pas avoir deviné de suite que j’avais mes affaires. Je le regarde dans les yeux, puis je baisse la tête avant de lui dire que ce goût qu’il avait dans la bouche, est dû à mes débuts de règles.

Guillaume ne dit rien, ce qui me travail encore plus, mais il finit par bouger vers la cuisine pour se rincer la bouche, ce que je peux comprendre. Ça doit vraiment être dégoûtant, je ne dis rien, j’attends simplement s’il va me dire quelque chose. Puis il revient me prendre dans ses bras, me disant que ce n’est rien. Qu’il sait très bien que je n’ai pas fait exprès et surtout que je n’ai pas à me mettre dans cet état pour si peu.

Je pose ma tête contre son épaule, le remerciant d’être aussi gentil, mais que j’ai tout de même très honte de tout ça. Mon chéri continue de me parler, de me serrer dans ses bras, de me rassurer, alors que la porte d’entrée s’ouvre.

Je me retourne, ma mère est entrée dans l’appartement avec quelques courses, puis en nous voyant debout dans le salon elle est toute étonnée, et détourne le regard en s’excusant.

Merde, j’oubliais que j’étais à moitié nue, en revenant dans le salon, perturbée, je n’avais pas cherché à remettre mes vêtements. Je me tourne complètement vers ma mère lui disant que tout va bien, on ne faisait rien. Elle me regarde à nouveau, puis en voyant mon visage, elle comprit de suite que j’avais un peu pleuré.

Maman : ma chérie, mais… ça ne va pas ? Qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi tu pleures ?
Moi : t’inquiètes pas ça va bien, c’est un truc bête
Maman : oh, en plus de ça tu es à moitié mouillée, regarde ton T-shirt
Moi : oh mince, quelle conne

Instinctivement j’attrape mon T-shirt de chaque côté pour l’enlever d’un coup. C’est vrai qu’il est mouillé, de plus je n’ai même pas pris le temps de m’essuyer en sortant de la baignoire. Pour le coup, j’ai mis des gouttes d’eau un peu partout.

Guillaume : euh….

Je me retourne, mon chéri est debout tout hébété, tenant dans sa main mon jean. En le voyant ainsi, là je me dis que ça ne va vraiment plus, en un instant, en voyant ma mère s’inquiéter pour moi, j’oubliais encore de un que j’étais à moitié nue, mais de plus que mon chéri était là.

Maman : ma chérie, prends tes vêtements et va t’habiller dans ta chambre, ce serait mieux…

Je prends alors mon jean dans la main de mon chéri, je lui dépose un bisou sur la joue et me dirige vers ma chambre. Je les laisse un moment, je les entends parler, je pense que ça va aller, ma mère va savoir comment briser la glace.

Alors aujourd’hui je ne sais pas ce qui se passe chez moi, mais je n’ai vraiment pas assurée. Déjà que j’avais honte de m’être faites léchée par mon chéri alors que j’ai mes règles, et maintenant je l’ai choqué à me mettre nue devant lui et ma mère. Enfin pratiquement, puisqu’il me reste mon soutien gorge.

Vivement que cette journée s’achève, je n’en peux plus. En tout cas, je ne suis plus en panique, je me sens mieux que tout à l’heure, c’est surtout pour mon chéri que je suis gênée maintenant. Je m’habille en vitesse puis je les rejoins dans la cuisine. Ils ce sont fait du thé et parlent du week-end que mon chéri va passer avec sa mère.

Bon, maintenant, essayons de ne plus faire de gaffe, ce serait parfait pour terminer la journée.
Les choses reprennent leur cours normal, après avoir passé du temps à se parler tous les trois, mon chéri nous dit devoir partir. Je le raccompagne en bas, je l’embrasse, m’excusant encore pour tout ce qui s’est passé. Il me sourit, me dit que tout va très bien, puis je le regarde s’éloigner.

A mon retour dans l’appartement, ma mère m’enlace. Nous allons toutes les deux prendre un bon bain, je vais passer du temps à tout lui raconter, et heureusement pour terminer, nous passons la soirée à en rire de ma bêtise.

Mais quelle conne je suis tout de même…
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