chapitre 36 image
Les jours passent et se ressemble presque ici, nous ne sommes pas si loin de la ville, et  heureusement. Papi et mamie aiment leur tranquillité, mais ici je commence à trouver le temps long, j’aime nos sorties en ville ou à la rivière, mais à part ça on ne fait pas grand-chose.

Il y a sans doute pire comme endroit et je me plains sans doute pour pas grand-chose, vu que chez moi je reste souvent enfermés à l’appartement. Mais dans cette appart, je suis chez moi, j’ai toutes mes affaires, je sais que j’ai mes amis non loin.

D’ailleurs en parlant de mes amis, ils vont bien, nous avons échangés quelques textos, puisqu’ici nous n’avons pas internet. Estelle est aussi en vacances chez sa famille, elle est super contente du moment qu’elle passe là-bas, et elle attend le moment de se revoir pour se raconter un peu nos histoires de vacances. J’ai également eu Kévin, son petit frère me salut également, pour les deux tout va bien, ils vont rentrer chez eux le premier week-end de Août.

Avec maman, nous nous envoyons des messages presque tous les jours, parfois des « bonjour, et bonne journée », d’autres fois des « bonne nuit, fais de beaux rêves, bisous », et souvent des « tu me manques ». J’ai aussi très hâte de la revoir, et de se raconter ce qui s’est passé durant ce temps loin l’un de l’autre.

Un soir vers 22H30, je reçois un message, je venais juste de finir un film avec Karine et Jordan. Ce message vient de Thierry qui me demande s’il me dérange. Je lui réponds que non, et il me dit qu’il pourrait passer, pour récupérer sa veste d’ici quelques minutes, si c’est bon pour moi.

Après lui avoir répondu oui, je suis dans ma chambre, attendant son message pour me signifier qu’il est devant la maison. Tout le monde est dans sa chambre, et il n’y pratiquement pas de bruit, 15 minutes après, un nouveau message.
Je prends donc la veste, puis me dirige vers la route. Dehors il fait bon, la maison est toute éteinte, mes grands parents sont surement déjà en train de dormir. Sur la route en terre il fait très sombre, et je distingue à peine la voiture de Thierry, qui est là, tous feux éteins.

Thierry : salut
Moi : salut, pourquoi tu es dans le noir ?
Thierry : j’ai tout coupé pour ne pas déranger tes grands parents, et je ne voudrais pas qu’ils le prennent mal de venir ici aussi tard
Moi : oh je vois…
Thierry : je ne t’ai pas dérangé j’espère ?
Moi : non ça va, on venait de terminer un film et je ne dors pas encore à cette heure ci
Thierry : ok, moi aussi je me couche assez tard
Moi : je vois ça oui
Thierry : oui, comme je te le disais entre le boulot, et les amis chez qui je passe souvent
Moi : mais tu fais quoi comme boulot ?
Thierry : à vrai dire, je suis à mon compte, je suis entrepreneur et j’ai pas mal de chantier à gérer en ce moment
Moi : d’accord, et tu travail seul ? Ou tu as des personnes avec toi ?
Thierry : non j’ai des ouvriers avec moi pour m’aider …. Mais ça va ? Tu ne veux pas rentrer ? Je ne veux pas te causer de problèmes
Moi : non ça va aller, mais peut être que tu veux partir ?
Thierry : non du tout, je ne suis pas pressé…

Le temps passe, et il est pratiquement minuit quand nous avons terminés de parler. Ce n’est pas un problème pour moi, je suis en vacances et je peux dormir comme je veux, par contre pour lui c’est plus compliqué. Ce moment nous a permis de faire plus connaissance, j’ai donc appris qu’il a 30 ans, qu’il travail à son compte et qu’il passe souvent du temps chez des amis pour rendre service.

Et en parlant d’activités dans la zone, il nous a proposé de nous emmener ce week-end au lac du Moulin Blanc. Je ne connais pas encore, mais de ce qu’il m’a d’écrit c’est un endroit super pour s’amuser et passer une bonne journée. En attendant ce week-end, je vais me coucher, tout le monde doit surement dormir, alors je rentre sans trop faire de bruit et je me glisse dans mon lit pour une bonne nuit.

Lorsque je me réveille il est 09H, ça va, je n’ai pas trop fait ma marmotte, juste le temps de m’habiller et je monte rejoindre les autres toujours à table. Je ne dis rien à propos de ce week-end et la proposition de Thierry, car c’est lui qui doit appeler nos grands parents, et voir avec eux s’ils sont d’accord.

Aujourd’hui nous sommes tous partis en direction de la rivière, Karine ne m’a pas fait signe pour que nous la laissions tranquille. Mais elle m’a rassurée en me disant que tout va bien entre Lucas et elle, c’est juste qu’ils voulaient tous les deux passés du temps avec nous.

Il fait très beau et très chaud, et l’eau nous fait le plus grand bien, d’ailleurs je ne suis plus ressortis depuis que j’y suis, tandis que Karine, Lucas et Anthony sont remontés sur la berge. Anthony s’isole beaucoup moins, mais on sait aussi respecter son espace lorsqu’il ne veut pas venir avec nous, ou autre. Jordan lui, me regarde tout souriant, nous sommes assez loin des autres, tous les deux assis sur un caillou, l’eau nous arrivant au dessus de la taille.

Jordan : tu es très belle ma cousine
Moi : merci, mais toi aussi tu es très beau, n’en doute jamais
Jordan : merci, je ne l’oublierais pas
Moi : dis-moi, je peux te poser une question ?
Jordan : oui vas y
Moi : c’est la première fois que tu voyais une fille nue ?

Je savais très bien quelle était la réponse, étant donné que Karine m’avait raconté ce petit incident…

Jordan : euh …
Moi : tu peux me le dire, je ne vais pas en faire une histoire. Et puis on peut tout de même se confier quelques petits secrets hihi
Jordan : d’accord, alors non ce n’est pas la première fois
Moi : oh, mon cousin, tu as une petite copine en secret ? Raconte-moi
Jordan : en fait non, j’ai sans faire exprès, surpris Karine dans la douche
Moi : ahaha ah bon ?
Jordan : oui d’ailleurs je m’en suis voulu
Moi : mais non, il ne faut pas, c’est des choses qui arrivent. Et ça ne t’a rien fait de la voir nue ?
Jordan : euh... si justement
Moi : oh, dis-moi ton secret, tu …. t’es masturbé en pensant à elle ?
Jordan : ….j’ai honte de le dire,…. mais oui
Moi : mon cousin je vais te dire une chose, quand tu te masturbe, tu es libre de penser à qui tu veux, c’est ton monde, ton jardin secret. Fais-toi plaisir sans crainte d’accord ?
Jordan : tu ne me trouves pas horrible ?
Moi : honnêtement, non pas du tout. Et tu l’as fait en pensant à d’autres filles ?
Jordan : oui, des filles de mon école que je trouve très jolie
Moi : avec moi tu peux parler de tout, et si tu as des questions aussi, n’hésite pas
Jordan : d’accord, merci. Parler de sexe avec toi, ça m’excite, d’ailleurs là, j’ai envie de me toucher
Moi : ahahaha tu es très coquin mon cousin, malheureusement on n’est pas tout seul, sinon je t’aurais aidé
Jordan : aider ?!!
Moi : oui, en me mettant nue par exemple, pour que tu te masturbe en ayant une belle vue
Jordan : euh…. Tu ne m’aide pas du tout là…
Moi : ahahah ok, ok, j’arrête…

Cette situation avec Jordan m’a beaucoup amusé je dois dire. Je savais que de mon côté je m’excitais assez facilement, mais de constater que c’est la même chose pour un garçon, ça m’a beaucoup fait rire. Nous avons attendus un moment que Jordan puisse se calmer, et nous sommes remontés rejoindre les autres. Le reste de l’après-midi se passa normalement, Lucas nous a accompagné jusqu’à la décharge, puis nous avons continué notre chemin sans lui.

Arrivés à la maison nous avons salués mamie pour lui dire que nous sommes rentrés, papi appela Anthony pour lui demander un coup de main, tandis que tous les trois, sommes partis vers nos chambres.

Karine : je passe la première à la douche, j’ai trop besoin de me laver les cheveux…
Jordan et moi : ok

Karine entre dans la douche puis commence à faire couler l’eau, je suis dans ma chambre et je regarde Jordan déposer ses affaires. Dans ma tête une idée folle me traverse, puis sans plus y réfléchir, je traverse le couloir, entre dans la chambre de Jordan …

Moi : dis moi tu as toujours envie de te toucher ?
Jordan : maintenant que tu m’en parles, oui. Pourquoi ?
Moi : parce que je veux t’aider…

Sans trop attendre, je me suis débarrassée de tout mes vêtements, pour me retrouver entièrement nue devant Jordan. Sa réaction n’a pas tardé, puisqu’il sorti de son short, son sexe bandé, qu’il caresse frénétiquement.

Moi : humm elle est belle
Jordan : tu aimes la voir ?
Moi : oui, j’adore, tu veux que je fasse quoi ?
Jordan : allonge toi, et touche toi …

A ses mots mon cœur bat très fort, je suis terriblement excitée, je m’allonge, écarte les jambes devant Jordan et je me touche comme si le feu me brule les doigts. Voir les vas et viens de mon cousin sur son sexe me donne chaud, j’ai l’impression de bruler de l’intérieur.

Moi : humm continue, j’adore te voir faire
Jordan : on a oublié de fermer la porte
Moi : c’est pas grave, t’arrête pas

La porte est le dernier de mes soucis tellement je suis excitée par la situation, Jordan gémit doucement, ses yeux sont rivés sur moi, il regarde attentivement chaque partie de mon corps. Ses vas et viens sont puissants, rapides, il veut en finir au plus vite pour ne pas nous faire surprendre.

Je le vois à son visage qu’il est pratiquement sur le point de jouir, alors moi aussi j’accélère je voudrais moi aussi atteindre l’orgasme au même moment. Je m’avance plus près de Jordan, mes fesses au bord du lit, je relève les jambes vers moi, tout en laissant une belle vue à mon cousin sur mon sexe et mes doigts qui me touchent.

Il arrive bientôt, il commence à ouvrir la bouche, mais aucun son n’en sort, il est tellement au bord de l’extase qu’il perd un peu l’équilibre et pour se rattraper, il pose sa main gauche sur l’intérieur de ma cuisse. Ce touché, cette pression à un effet électrisant sur mon corps. J’ai chaud, j’ai froid, je ne sais plus, tous mes sens semblent bouleversés.

Puis là, devant moi, sous mes yeux, des jets de spermes jaillissent, jusqu’à venir sur mon ventre, sur mes seins, ma main et mon pubis. Ce sont là, six jets puissants, qui viennent me couvrir le corps, au même moment où, un orgasme puissant me traverse.

J’ai eu beaucoup de mal à me retenir de gémir, Jordan lui manque de s’écrouler sur moi, cette vision de lui, penché au dessus de moi, son sexe encore dur au dessus du mien, me retourne complètement le cœur. Son sperme sur moi est chaud et collant, j’aime cette sensation, mais Karine a pratiquement finit de prendre sa douche et Anthony peut arriver d’un moment à l’autre.

Jordan : excuse-moi, encore pour avoir joui sur toi
Moi : ne t’excuse pas, c’était trop bon
Jordan : pour moi aussi, merci Ju..
Moi : de rien, merci à toi aussi. Je dois filer
Jordan : ok

Je ne peux pas rester plus longtemps, je me relève, attrape mes vêtements, puis dépose un baisé sur la joue de Jordan, avant de repartir dans ma chambre toute nue. Heureusement il n’y a personne dans le couloir à ce moment là, je referme ma porte derrière moi, puis je prends ma serviette pour m’essuyer.

Une minute après, Karine sort de la salle de bain, le timing était parfait. Il faut que j’apprenne à contrôler mes pulsions, sinon un jour, on pourrait nous surprendre, et je ne sais pas du tout comment cela pourrait se passer.

Le reste de la soirée se déroula normalement, au diner mamie nous dit qu’elle a reçu l’appel de Thierry pour nous proposer une sortie au lac ce week-end. Elle nous demande juste de bien nous tenir, de ne pas causer de problèmes à Thierry.

Le soir dans mon lit je repense à ma journée, je me rends compte que je parle librement de mes envies et de choses intimes avec les personnes en qui j’ai confiance. Je suis de plus en plus ouverte, et j’aime la personne que je deviens petit à petit, et qui sait, ce qui m’attend encore…
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