chapitre 94 image
Ce matin là, je me réveille doucement, je repense immédiatement à ce qui s’est passé cette nuit, à cette discussion avec ma mère. Je peux comprendre que nos aveux ont certainement été prématurés, du fait d’avoir surpris ma mère hier soir. Mais en y repensant si je ne l’avais pas surprise, peut être qu’elle ne m’aurait jamais dit tout cela.

Pour ma part, avoir avoué cela à ma mère m’a fait du bien, c’était un secret que j’avais envers elle, que je voulais lui dire, et j’ai su saisir cette occasion. Par contre de son côté, elle était plutôt gênée, que je l’ai surprise de une, de deux que je lui avoue faire la même chose en quelque sorte.

Je ne lui en voudrais jamais pour ça, car je connais le plaisir qu’elle a pu ressentir en faisant cela. Je sais aussi qu’elle s’est permis, ou du moins qu’elle nous a permis beaucoup de liberté concernant notre plaisir intime, mais qu’elle a tout de même une limite. Et avoir franchie cette limite, la fait se culpabiliser.

J’espère pouvoir en parler avec elle à son retour du travail, en espérant qu’elle ne se prenne pas trop la tête avec ça aujourd’hui. De mon côté je fais comme d’habitude, après avoir pris mon petit déjeuner, je nettoie un peu l’appartement, je mets un peu de musique puis je m’occupe de la lessive.

Bien entendu, en prenant le panier de linge sale, je tombe sur nos sous-vêtements, qui me rappellent aussitôt toute cette histoire. Je n’avais pas du tout pensé au fait que je pouvais certainement ressentir un certain plaisir à humer les culottes de ma mère. Mais bon, il y a sûrement déjà assez d’eau dans le gaz pour que j’en rajoute encore.

Je finis de tout mettre en machine, je lance puis je vais me poser devant un film. En regardant mon téléphone je vois un message de Nora, elle me demande si je voudrais passer une journée de nouveau avec elle, ce vendredi. Au programme de cette journée, ce sera atelier pâtisserie, je sens que l’on va bien rigoler, je lui confirme que c’est bon pour vendredi.

Pour le reste de la journée, je la passe devant quelques films, une sieste, le linge à étendre puis cette longue attente du retour de ma mère. Je suis impatiente de la revoir, pour savoir déjà comment elle se sent, et pouvoir en parler pour mettre les choses au clair.

Il est pratiquement 18 H lorsqu’elle rentre du travail, les bras chargés de courses que je m’empresse de prendre pour l’aider. Je tiens à lui montrer que je suis là pour elle, sans pour autant dire quelque chose, juste l’aider, lui laisser le temps de souffler puis si elle se sent à l’aise, être présente pour se parler.

Elle se contente d’un sourire, tout en me disant merci pendant que je range les courses. Je la vois se diriger vers le canapé, puis se mettre à l’aise, je lui demande bien sûr si elle désire quelque chose à boire ou autre. En lui apportant une tasse de thé, elle me semble naturelle, un peu fatiguée de sa journée, mais rien qui ne la tracasse plus.

Elle se déchausse, se mettant un peu plus à l’aise tout en buvant son thé, puis me demande ce que j’ai fait de ma journée. Je n’ai pas grand-chose à lui raconter, à part les quelques tâches ménagères, puis je lui demande comment ça s’est passé pour elle.

C’est une journée disons normale qu’elle a passait, entre quelque prise de tête sur des dossiers et les mails à envoyer, mais rien de spécial à part ça. Elle me dit alors qu’elle a besoin d’un bon bain chaud pour se détendre, je lui propose alors un petit massage pour lui faire du bien. Elle me sourit en me disant oui, mais qu’elle aimerait un massage des pieds dans ce cas.

Je suis d’accord pour lui accorder ce massage, mais surtout, je suis contente qu’elle accepte que je vienne avec elle, ce qui me fait dire qu’elle n’est pas plus gênée que je ne le pensais. Ce qui me rassure dans le sens, où, nous pourrons peut-être en parler durant ce bain.

L’eau coule, remplissant doucement la baignoire pendant que nous nous mettons nues. Nous nous installons dans cette eau bien chaude, qui nous fait le plus grand bien. Je lui prends le pied droit, pour commencer un lent et doux massage. Elle ferme les yeux, se laisse aller, je me dis alors que je dois lui faire beaucoup de bien.

Il se passe un long moment sans qu’aucune de nous deux ne dise un seul mot. Seul le silence règne, je me demande ce qui peut se passer dans sa tête. Est-ce qu’elle y pense aussi, à toute cette histoire ? Ou est-ce qu’elle a réussi à totalement l’ignorer ?

Je m’interroge beaucoup, j’aimerais avoir quelques réponses, je sais déjà qu’elle semble être normale en surface, mais c’est en profondeur que je veux en être sûre.

Tout en continuant mon massage sur son pied, je tente de trouver les mots, pour l’amener à me parler de la nuit dernière. Je ne cesse de tourner ma langue dans ma bouche, mais toutes mes approches semblent aussi brute les unes que les autres. Tandis que devant moi, ma mère apprécie son massage en gardant les yeux fermés.

Maman : tu veux en parler ?
Moi : euh …
Maman : je le sens depuis que je suis rentrée, que tu souhaite reparler de ce qui s’est passé hier soir, je me trompe ?
Moi : non, tu ne te trompe pas, tu me connais trop
Maman : ahaha c’est normal
Moi : mais tu m’as l’air bien, comparé à hier soir
Maman : oui, j’y ai pensé durant la nuit, et aussi un peu durant cette journée, heureusement pour moi, je me suis plongée à font dans mon travail, pour essayer de ne plus y penser
Moi : mais comment tu te sens là maintenant ?
Maman : à vrai dire, je ne sais pas, je me sens bien et en même temps j’ai honte
Moi : je peux comprendre, je faisais un peu la même chose, et je ne savais pas comment tu pourrais te sentir en l’apprenant
Maman : je ne crois pas que c’était la même chose
Moi : ah bon… explique-moi…

Ma mère semblait avoir longuement réfléchie, avant d’arriver à ce moment. Hier soir lorsque je lui ai avoué prendre du plaisir à sentir son odeur intime, c’était vraiment envers elle que je le faisais, tandis que pour elle non. Sur le moment je ne comprenais pas, mais je restais là, silencieuse, écoutant ma mère.

Elle a donc été troublée le jour où, elle a senti mon odeur sur la bouche de Guillaume, une petite histoire drôle sur le moment, mais qui a eu pour effet de réveiller en elle, quelques souvenirs avec sa cousine.

Un lointain souvenir, partagé, à humer l’intimité de l’autre pendant leurs séances de masturbation. Ma mère aimait beaucoup cela, ces instants intimes, de découverte, aussi les jours qui ont suivis elle n’a pas arrêté de se toucher en se remémorant ces souvenirs. Puis un jour elle a été tenté ressentir à nouveau une odeur intime en voyant une de mes culottes, mais sa morale l’en a empêché.

Elle ne voulait pas franchir ce pas, par respect pour moi, mais surtout envers cette relation que nous avons. Tout comme la fois où elle ma demandé de respecter une certaine limite, elle ne voulait pas que cette relation mère fille aille plus loin, dans quel cas, elle ne saurait comment cela pourrait finir.

Et c’est surtout de cela qu’elle a eu honte, d’avoir franchi cette limite, en prenant plaisir un jour à humer mes culottes pour se satisfaire. Bien qu’elle repensé à sa cousine en le faisant, ou alors imaginait le faire avec une autre femme, la raison lui rappelait très vite que cette culotte avec laquelle, elle se donnait du plaisir, m’appartenait.

Elle finissait toujours par en avoir honte, mais la tentation, l’envie de recommencer était toujours plus grande. Elle était toute gênée le jour où je l’ai surprise dans sa chambre, nue, elle venait une nouvelle fois de se donner du plaisir en reniflant une de mes culottes. Je n’avais pas compris ce qu’elle venait de faire là, aussi par peur d’être surprise à nouveau, elle s’était promis de tout arrêter.

Elle n’a bien sûr pas pu tenir sa promesse, mais cette fois-ci, elle n’a pas pu se cacher, et son aveu a été difficile. Je comprends alors que j’étais loin du compte, je pensais réellement que nous faisions la même chose, chacune de son côté, à sa manière.

Mais non, là où je prenais du plaisir à sentir l’intimité de ma mère, elle de son côté, le faisait pour se projeter dans des souvenirs, dans des imaginations autres qu’avec moi. Je me sens un peu honteuse pour le coup, mais elle me rassure, me disant qu’elle n’est pas fière d’elle sur ce coup là.

Elle qui doit, être un exemple pour moi, qui doit m’éduquer, me guider sur le droit chemin, elle a l’impression d’avoir fait tout le contraire jusque là. Je ne peux pas la laisser penser ça d’elle, au contraire, je lui rappelle combien elle a toujours été présente pour moi, qu’elle fait toujours de son mieux, et que jusque là, elle a tout réussi.

Ma mère me sourit timidement, me remerciant pour ce que je lui dis là, je suis contente de la voir sourire. Puis je me remets dans la situation d’hier, je repense à une chose, et pendant que nous sommes dans les aveux, je me dis que tout doit sortir.

Je lui dis que hier soir, lorsque j’étais à genoux devant elle, ce moment m’avait paru intense, dans le sens où je ressentais un désir. La voir nue, fragile devant moi, et pensant surtout que nous étions dans la même situation, j’avais eu le désir de venir tout contre son corps, afin de ressentir son odeur à la source même.

C’est maintenant en y repensant, mais surtout en comprenant que nous n’avons pas eu les mêmes pensées que j’en ai le plus honte. Je ne sais plus quoi dire, je reste alors silencieuse, puis ma mère se redresse, me caresse le visage.

Maman : j’avais compris à ce moment là, ce que tu avais en tête…

Je relève la tête, la regardant totalement surprise, suis-je si prévisible que cela ?

Maman : je t’avoue que je n’ai pas su comment réagir à ce moment là, c’est pourquoi j’ai pu te paraître très dur en coupant court à notre conversation
Moi : oui j’avoue que c’était très net comme coupure
Maman : j’avais déjà franchi une limite, je ne voulais pas en franchir une autre
Moi : je comprends, j’ai beaucoup de mal à me contrôler lorsque je ressens du désir, contrairement à toi
Maman : c’est normal, tu es jeune, toujours en pleine découverte, et parfois impulsive
Moi : oui désolée
Maman : je ne t’en veux pas du tout ma chérie, aller, on sort de là…

Nous sortons de la baignoire pour nous sécher, ce moment m’a fait du bien, se dire les choses, c’est toujours ce qu’il y a de mieux à faire. Nous nous regardons dans le miroir, puis ma mère vient m’enlacer, je dois avouer, que malgré la discussion que nous venons d’avoir, il m’est difficile de ne pas ressentir un certain plaisir à sentir sa peau nue contre la mienne.

Ma mère profite de ce moment pour me rappeler à l’oreille, que notre relation ne doit pas franchir certaines limites, qu’elle s’excuse de nouveau pour celle qu’elle a pu entraver, que cela ne se reproduira plus, mais qu’elle tient par dessus tout, à garder intact la relation que nous avons établi jusque là.
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