chapitre 98 image
Une nouvelle journée s’annonce, je suis en forme moi en ce moment. Le petit déjeuné pris, un saut à la salle de bain, puis je suis en route pour le collège.

Comme d’habitude, je retrouve tout le monde, nous discutons avant d’aller en cours, puis la même routine. Jusqu’à l’heure du déjeuné, il ne se passe rien de vraiment intéressant, à part bien sûr le fait que certains garçons de la classe n’arrête pas de mater la prof de français.

Je rigole en moi-même, en pensant qu’il doit y avoir plus d’un qui se fait plaisir le soir en pensant à elle. Au moins ça me fait bien rire pendant les deux heures de cours.

Après avoir déjeuné, je me retrouve avec Guillaume, nous discutons sur beaucoup de choses. Puis il me dit que demain il ne pourra pas passer de temps avec moi. Il va devoir aller chez Charles pour travailler sur un projet de groupe. Je suis déçue, lui aussi d’ailleurs, mais je comprends, ils n’ont pas pu travailler dessus durant les vacances, du fait de l’éloignement, et ils vont se pencher dessus demain.

Je lui dis que ce n’est pas grave, que je profiterais aussi, pour passer un peu de temps avec mes amis, comme ça fait longtemps. Peut-être une petite sortie au centre commercial, ce qui n’échappe pas à Guillaume, qui me fait promettre que si j’achète de nouveaux sous-vêtements, de les lui montrer très vite sur moi.

Il devient de plus en plus coquin mon chéri, il commence à se lâcher, j’aime beaucoup ça. Malheureusement les cours reprennent, je suis un peu fatiguée, je suis presque à m’endormir à certains moment. Mais le calvaire passe très vite, à la sortie du collège je retrouve tout le monde, puis nous nous saluons et partons.

Sur le chemin Guillaume me prend la main, me la caresse, je sens son désir, il en est de même pour moi. Une fois la porte franchie, il dépose ses affaires, puis nous nous installons sur le canapé. Enfin nous sommes seul, il m’embrasse avec passion, nous pouvons enfin profiter de ce moment rien qu’à nous.

Très vite Guillaume se débarrasse de mon jean, de ma culotte, puis il se plonge corps et âme, dans un cunni dont il est devenu expert. Il m’allonge, mes fesses au bord du canapé, pendant qu’il relève mes jambes pour les placer sur ses épaules. Il relève peu à peu mon T-shirt, mon soutien gorge mis un peu de côté laisse apparaitre un de mes seins.

Sa langue tourne sur mon clito, il l’aspire, le torture, ce qui me fait frémir. Je suis folle, folle de sa langue, de son cunni, de sa façon de me déshabiller petit à petit. Je me laisse complètement aller, je gémis de plaisir, tout en mettant mes mains sur la tête de mon chéri, pour l’enfoncer encore plus entre mes jambes.

Je suis sur le point de jouir, je lui dis de continuer, que j’arrive au bout, que je ne tiens plus, puis un bruit. Quelque chose vient de taper contre la porte, Guillaume s’arrête net, nous ne faisons plus de bruit, nous regardons vers l’entrée, le cœur battant très fort.

Puis un bruit de clé, il n’y a pas de doute, c’est ma mère qui est arrivée plus tôt que prévu. Je me redresse en vitesse en partant vers ma chambre, tandis que Guillaume me lance mes vêtements tombés au sol. Je ne sais pas trop ce qui se passe, je fuis par reflexe en fait, de peur d’être surprise par ma mère avec mon chéri, alors qu’en temps normal je n’aurais pas bougé.

Au moment où je passe le couloir, j’entends la porte s’ouvrir…

Maman : oh bonjour Guillaume, tu vas bien ?

Je m’enferme très vite dans ma chambre, apparemment mon chéri n’a pas eu le temps de me suivre, trop occupé à me lancer mes vêtements. Je les entends parler, je respire, reprend mon souffle, puis je remets de l’ordre dans mon haut. A commencer par bien remettre mon soutien gorge, ainsi que mon T-shirt, puis je regarde mes vêtements posés au sol.

Ok pour mon jean, mais, je cherche, je ne trouve pas ma culotte. Je regarde alors sous, puis à l’intérieur de mon jean, mais rien. Je pense qu’elle a du rester dans le salon, donc j’enfile le tout sans culotte, puis je sors de ma chambre.

Je retrouve mon chéri et ma mère en train de se parler sur le canapé. Quand je pense qu’il y a peine quelques minutes, je me faisais lécher par mon chéri à cette même place. Je salue ma mère, puis je les observe, il ne semble pas y avoir de gêne, même du côté de mon chéri.

Je suis surprise, mais je passe très vite à autre chose, nous parlons tous les trois un peu de nos journées. Ma mère aime poser des questions à Guillaume, sur sa famille, ses goûts, elle souhaite toujours mieux le connaître.

Puis vient le moment pour Guillaume de rentrer, je l’accompagne, je m’excuse que ma mère nous ait interrompu, j’aurais tant voulu lui faire plaisir moi aussi, mais pour lui tout va bien. Nous aurons d’autres occasions comme il me dit.

Lorsque je remonte, ma mère m’attend avec un grand sourire, en tenant ma culotte dans ses mains. Elle l’agite comme un fanion, comme si une victoire lui été acquise.

Moi : mais c’est ma …
Maman : oh oui je suis désolée mon cœur, je vous ai interrompu, je ne voulais vraiment pas

Elle vient me prendre dans ses bras, tout en s’excusant, je la rassure de suite, on ne lui en veut pas du tout. A l’avenir elle me demande plutôt de faire cela dans ma chambre pour ne pas être gêné dans le cas où elle rentrerait plus tôt, comme pour aujourd’hui.

C’est vrai que ce n’était pas malin de notre part, mais on a simplement suivi notre envie, pensant que nous avions du temps.

Elle me demande si je souhaite prendre un bain avec elle, histoire d’en parler en se mettant à l’aise. L’idée me plaît toujours, alors sans hésiter je me dirige vers la salle de bain.

Une fois toute les deux installées dans l’eau, je lui dis que je suis surprise que Guillaume n’ait pas été plus gêné que ça, par le fait d’être pratiquement pris sur le fait. Ma mère pouf de rire, je lui demande alors pourquoi.

Elle m’explique alors qu’à son arrivée, elle avait salué Guillaume, se demandant où je pouvais être. Naturellement elle est venue dans le salon pour le saluer, puis en lui faisant la bise, elle a de suite sentie cette petite odeur, qui lui est devenue familière.

Puis c’est elle qui à trouvé ma culotte sur le canapé, derrière un coussin. Elle n’avait plus aucun doute, elle s’avait qu’elle nous avait interrompu. Par contre oui, Guillaume était bel et bien gêné par la situation, mais elle a su en deux mots, le calmer, lui dire que tout va bien.

Je pense que ma mère à un don de tout dédramatiser, pour calmer les tensions, ainsi qu’un avis posé sur une situation. Elle est tellement douce, gentille, attentionnée, et avec un cœur énorme, qu’on ne pourrait le mesurer.

Notre bain finit, nous nous séchons puis comme à son habitude, ma mère vient me serrer tout contre elle. J’aime toujours ce moment, sentir sa peau contre la mienne, je me sens comme une petite fille, ou plutôt comme un bébé.

Pour le reste de la soirée, je vais m’occuper de mes devoirs, tandis qu’elle sera sur son ordi. Avant de m’endormir en parlant avec Guillaume, nous rigolons tous les deux d’avoir été presque surpris, ce qui me rappel un peu notre petite séance de masturbation au collège.

Quand j’y repense, j’ai le cœur qui bat fort, une sorte de frisson, comme si je revivais un peu ce moment. Suite à nos échanges, je commence doucement à m’endormir, pour complètement me laisser aller dans les bras de Morphée.

Le jour se lève, je suis en pleine forme, il faut dire que j’ai dormi d’un trait jusqu’au matin. Je prends mon petit déjeuner avec ma mère, toujours dans le silence, puis un tour à la salle de bain et en avant.

Je retrouve tout le monde, nous discutons un peu avant d’aller en cours. Heureusement, il n’y a que la matinée à gérer. Pour cet après-midi je ne sais pas quoi faire encore, je vais voir tout ça avec Estelle et Kévin, pourquoi pas leur proposer d’aller au centre commercial.

C’est vrai que ça fait longtemps que je ne suis pas sortie avec mes amis, en tout cas les heures défilent, la sonnerie retentie. Mon sac sur le dos, je me dirige vers la sortie, tout le monde est là, je profite des derniers moments avec Guillaume, avant de le laisser partir avec Charles pour son projet.

Jonathan les suit pour passer du temps avec eux, mais aussi les aider s’il peut. De mon côté je vais voir avec Estelle et Kévin ce qu’ils ont de prévu.

Moi : vous avez quelque chose de prévu cet aprem ?
Estelle : ba, tu ne vas pas avec Guillaume ?
Moi : non il doit travailler sur un projet de groupe avec Charles et deux autres je crois, du coup je vou…
Estelle : attend quoi ?! Ton chéri n’est pas disponible alors tu viens nous voir ?!
Moi : euh…

J’avoue que sur le moment je ne sais pas du tout comment prendre sa question, surtout sur le ton qu’elle me la dit.

Estelle : là tu nous prends pour des bouches trous !
Kévin : Estelle…
Estelle : attend Julia, mais t’es sérieuse, ça fait genre depuis bien avant les vacances que tu nous calcule à peine, et maintenant que ton chéri est occupé, tu viens nous voir ?!

Je ne sais vraiment pas quoi répondre, je suis perdue dans mes pensées, à vrai dire je recherche le dernier moment, où je suis sortie avec mes amis. Je n’arrive vraiment plus à m’en rappeler, je me sens mal, vraiment nulle, ridicule.

Devant mon silence, mon manque de réaction, je vois les yeux d’Estelle qui commencent à briller, puis elle prend ses affaires en prenant Kévin par la main.

Je suis là, seule, devant cette grille, d’autres élèves sont encore présents, ils me regardent, certains ont dû tout entendre. Je me sens mal, mon cœur s’emballe, ma respiration est comme coupée, je ressens une chose que je n’avais pas sentie depuis très longtemps. Je regarde au loin mes amis partir, tandis que je ne bouge pas, une crise, je recommence à avoir une crise de panique.

J’ai du mal à comprendre ce qu’il vient de se passer, ou du moins j’ai très bien compris, mais beaucoup de questions me viennent. Il me faut bien deux minutes avant de m’apercevoir que je ne vois plus mes amis dans la rue.

Je panique totalement, me demandant quoi faire, je regarde autour de moi, ma vision se trouble légèrement, puis ma réaction à ce moment là est de me donner une gifle. J’ai mal, mais je reprends mon souffle, puis je commence doucement alors à marcher vers chez moi, ma tête semble vide, et en même temps rempli de toutes ces questions, auxquelles je n’ai aucune réponse.

Tout le long du chemin, les mots d’Estelle raisonnent dans ma tête, comme un écho sans fin…
CE SITE A ÉTÉ CONSTRUIT EN UTILISANT