chapitre 76 image
Ce matin j’ai du mal à ouvrir les yeux, ma tête est lourde, je pense que je n’ai pas assez dormie. Bien que je me sois endormie comme une masse, il doit me manquer facilement cinq heures de sommeil au minimum.
 
Je me retourne pour chercher mon téléphone, au même moment, quelqu’un toque à ma porte. Je n’ai la force de répondre que d’un « hummm », qui symbolise vraiment mon état de flemme et de fatigue.

Maman : ma chérie ? Tu dors encore ?
Moi : hummm… j’admire mon oreiller
Maman : hum ok, il est très beau oui, mais je pense que tu as assez dormie comme ça
Moi : il est trop bonheur
Maman : il est 12H30, tout le monde est debout, et sur la terrasse, sauf une marmotte
Moi : Karine est debout ?
Maman : oui, elle m’à dit que vous vous êtes couchés assez tard
Moi : oui vraiment tard, je peux dormir encore ?
Maman : non, allez lève toi

Je me redresse comme je peux, et ma tête ne doit pas être belle à voir, vu comment ma mère se moque de moi. Je prends un peu le temps, sinon je sens que je vais trébucher au premier pas. Ma mère vient s’assoir à côté de moi pour me faire un câlin. Je me lève enfin, mais je reste encore un peu perdue.

La tête lourde, je tente de trouver des vêtements pour me changer, tandis que ma mère reste assise sur mon lit. Je réussi à mettre la main sur ce que je recherche, puis commence à me déshabiller en retirant également ma culotte pour en mettre une autre. Elle me demande ce que nous avons fait hier soir pour nous coucher aussi tard. Je lui dis que je lui raconterais en détails, lorsque nous aurons notre moment à toutes les deux.

Ma mère remarque que ma culote retiré est légèrement marquée par une tâche humide, elle me sourit en me disant comprendre qu’il a dû se passer des choses durant cette nuit. Je me tourne face à elle tout en lui souriant, elle est là assise face à moi. J’adore son regard sur mon corps, il y a dans ses yeux de l’amour, de la fierté.

Elle me tend la main pour que je me rapproche, je suis toujours debout face à ma mère, et entièrement nue. Elle me saisie les deux mains, tout en me regardant de bas en haut, jusqu’à poser son regard dans le mien.

Maman : tu es très belle ma chérie, tu grandis si vite
Moi : merci maman, tu aimes ce que tu vois là ?

Ses yeux parcourent de nouveau mon corps, en détaillant mes seins, chaque centimètre de ma peau. Et lorsque son regard se pose sur mon intimité, je ne peux m’empêcher de ressentir un certains plaisir.

Maman : j’aime beaucoup ce que je vois là oui. On se voit souvent toute nue, mais je remarque qu’on ne prend jamais vraiment le temps de se regarder
Moi : c’est vrai oui
Maman : tu grandis si vite, je veux dire, tu deviens une jeune femme, et très belle en plus de ça
Moi : tu trouves ?
Maman : oui ta poitrine à changé, tes hanches également, et ça te va très bien.
Moi : merci
Maman : et tu as la peau si douce

Tout en me disant cela, ses mains ce sont posés sur mes hanches, une douce caresse s’en suit. Je lui caresse la joue et tout en se regardant je lui dis que je l’aime. Je me rends compte qu’elle a raison, on se voit souvent toute nue, mais on ne se regarde jamais vraiment. C’est la même chose concernant nos sentiments, elle sait que je l’aime plus que tout, qu’elle représente tout pour moi, mais je ne lui exprime jamais assez.

Ma mère me regarde, tout en me souriant me dit également qu’elle m’aime. Puis elle m’attire vers elle, et dépose un léger baisé sur mon ventre. Ses lèvres sur mon ventre me réchauffe, par l’amour qui s’y transmet, un léger soupçon d’excitation vient à son tour faire surface. Je suis nue, face à ma mère, ses mains qui me caresse la peau, et ses lèvres sur mon ventre.

Elle s’écarte de moi tout en me regardant, son sourire, est celui d’une mère heureuse. C’est un moment particulier entres nous, peu de personnes pourrait le comprendre. Je lui souris, puis je vois son regard qui se détourne, et c’est la surprise que je vois à présent sur son visage.

Maman : Anthony….

Je comprends alors que mon cousin est là derrière moi, dans l’encadrement de la porte, qui est resté ouverte. Je me retourne, surprise, en tentant de cacher mes seins et mon sexe avec mes mains. Dans ma tête, je me pose tout à coups des milliers de questions, depuis quand est-il là ? Qu’a-t-il entendu ? etc…

Mais le plus important, qu’est-ce qui se passe dans sa tête à ce moment là ?

Anthony : euh désolé, mamie m’a envoyé, pour voir si tout va bien

Ma mère s’est levée aussitôt pour fermer la porte, Anthony toujours présent derrière, dis encore être désolé. Maman réfléchie un instant, de mon côté je ne bouge plus, je sens comme une crise venir, mais je respire longuement afin de retrouver mon calme. Ce n’est franchement pas le moment de faire une crise de panique.

Maman : Anthony ?
Anthony : oui ?
Maman : tu peux remonter maintenant et nous laisser, on arrive
Anthony : d’accord, encore désolé
Maman : ça va aller

Ma mère s’approche de moi en me tendant mes vêtements pour que je les enfile. Je m’habille aussi vite que je peux, dans la chambre il n’y à pas un mot entres nous deux. Ma mère semble toujours réfléchir lorsque je lui dis que je suis prête, que nous pouvons rejoindre les autres.

Elle me demande si tout va bien, si je ne lui en veux pas d’avoir laissé cette porte ouverte. Je la rassure en lui disant que ce n’est en rien sa faute, que j’aurais dû m’habiller au plus vite, et surtout ne pas dormir aussi tard.

Ma mère n’est pas totalement rassurée, mais nous quittons tout de même la chambre pour rejoindre tout le monde sur la terrasse. Nous nous installons à table, papi m’accueille en s’écriant que la dernière marmotte est présente. Je rigole un peu gênée, tandis que je tente de regarder Anthony, mais il évite tout regard vers moi ou ma mère.

Nous déjeunons tous ensemble, tout le monde se parle, tout le monde à part, Anthony, ma mère et moi. Je me demande ce qui se passe dans la tête d’Anthony, j’espère qu’il ne va pas imaginer des choses bizarres, bien que je dois l’accorder, la situation dans laquelle il nous a surpris pouvait sembler bizarre.

Ma mère n’est pas du tout à l’aise, malgré le fait qu’elle essai de faire comme si de rien n’était. De mon côté je retombe à nouveau dans toutes ses questions qui m’entoure depuis le début de mes vacances.

Je ne dois pas faire machine arrière, je dois essayer de chasser tout cela de mon esprit, et de parler avec Anthony. Malheureusement, après le déjeuner, je n’ai pas l’occasion de me retrouver seule avec lui. Les heures passent, et bientôt nous allons chacun de notre côté pour nous préparer.

Mes grands parents ont prévu pour cette soirée du 31 de rejoindre des amis à une salle de fête. Dans ma chambre je prépare ma robe que j’ai gardée spécialement pour l’occasion. Ce n’est pas non plus une robe de princesse, mais j’ai décidé de la mettre pour cette soirée.

Dans le couloir pour aller à la douche je croise Anthony qui en sort. Je tente de lui parler un instant mais Karine sort au même moment pour se rendre également à la salle de bain. Tout en rigolant elle me dit que nous pouvons prendre cette douche à deux. Je n’ai pas de soucis avec ça, si ce n’est qu’Anthony me lança un regard.

Dans la douche pendant que je me déshabille, je repense à Anthony, sa façon de me regarder. Je ne sais pas du tout ce que je dois en penser, mais difficile d’avoir les idées claires avec Karine. Nous sommes toutes les deux sous la douche, elle me parle de cette soirée, qu’elle espère avoir beaucoup à manger et que la musique sera bonne.

Je réponds comme je peux, mais elle me voit ailleurs, intriguée par quelque chose. Elle tente de me réconforter en me disant que je ne dois pas me mettre dans cet état pour ce qu’on a fait hier soir. Tout cela en venant se blottir contre moi, une situation à laquelle je n’aurais pas dit non, mais cette fois-ci, je ne réponds pas à ces avances. Je la rassure, sur le fait, que je ne suis pas du tout inquiète pour ça, et lui dit simplement que je suis juste encore un peu fatiguée.

Karine me laisse alors tranquille, tout en continuant de parler. Elle espère également qu’il y aura des garçons plutôt mignons, avec qui elle pourra danser. Une fois notre douche terminée, nous regagnons nos chambres en serviette pour nous habiller. Nous avons prévu de prendre la route d’ici une heure, ce qui nous laisse largement le temps pour nous préparer.

Pour ce soir j’ai prévu une petite robe blanche, courte en dentelle, qui laisse mes épaules dénudées. Un passage rapide dans la chambre de ma cousine pour me coiffer, et me pomponner. Je suis encore avec ma cousine, lorsqu’on entend quelqu’un crier dans le couloir, que c’est l’heure d’y aller.

Nous voilà tous en voiture, je suis monté avec ma mère, tante Claire et Karine. Nous roulons pendant à peu près quarante minutes avant d’arriver. Il y à beaucoup de voitures, et le cadre semble tout simplement magnifique.

Nous sommes au bord du fleuve, je ne connais pas du tout l’endroit, mais l’air y est très frais. Nous nous dépêchons d’y entrer, pour trouver un peu de chaleur. Je ne me suis pas trompée, c’est vraiment magnifique, c’est en fait un restaurant au bord de l’eau, que l’on peut réserver pour des soirées comme celle-ci.

Nous payons chacun notre entrée, mais d’après ce que me dit ma mère, ce n’est pas très élevé, puisque que le plus gros de la réservation, et tout ce qui suit a été réglé en partie par l’association dont fait partie mamie. Il y déjà pas mal de monde à l’intérieur et d’autres encore arrivent.

Il y a beaucoup d’adultes, de personnes âgées mais aussi pas mal de jeunes, ce qui fera sans doute plaisir à Karine. Une personne nous installe deux tables, nous décidons de laisser les grands entres eux.

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